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Voici, le Seigneur, l’Eternel vient avec puissance, et de son bras il commande ; Voici, le salaire est avec lui, et les rétributions le précèdent. Esaïe 40:10

Le Seigneur, l’Éternel vient avec puissance. Lors de sa seconde venue, Christ se manifestera avec puissance pour vaincre ses ennemis et rassembler sur sa terre l’Israël dispersé (Matthieu 24:31 ; Apocalypse 19:11-21).

Dieu ne laisse pas se poursuivre, sans intervention de sa part, le mécanisme de persécution contre son peuple. L’Eternel s’implique dans le devenir de ses enfants, de sorte que les théophanies jalonnent l’histoire d’Israël et de l’Eglise.

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Dans la nouvelle alliance, la révélation plénière de sa personne intervient avec l’Incarnation de son Fils (voir Jean 1:18), tandis que dans l’ancienne alliance, ses manifestations sont une révélation partielle de sa personne. Il lève plutôt un coin de voile sur tel aspect de sa personne selon les circonstances et la finalité de chaque manifestation. On peut classer ces apparitions dans au moins quatre catégories :

De la Genèse (voir Genèse 16:7-14 ; 22:11-18 ; 31:11-13) au livre des Juges (Juges 6:11-23 ; 13:3-22), il est plusieurs fois question de « l’Ange de l’Eternel », tantôt identifié à Dieu, tantôt personnage distinct de lui.

En vue de la conclusion de l’alliance avec Israël (Exode 19:16-19) et lors de la conquête de la Terre promise (Josué 10:12-14), le Dieu créateur manifeste sa présence par des phénomènes météorologiques (comme dans les plaies d’Egypte). Elie découvre plus tard, au Sinaï même, que ce genre de manifestation ne sera plus privilégié (1 Rois 19:9-13) – même si le prophète Habacuc contemple, dans sa vision, le « Guerrier divin » qui arrive sous la forme d’un orage (Habacuc 3:3-15 ; voir Ezéchiel 1:4).

Dieu se révèle dans sa majesté, après la construction du Temple de Jérusalem par Salomon, selon les dispositions de l’édifice. Son trône, invisible, est porté par deux chérubins, dont la représentation ne fait qu’une avec le couvercle du coffre de l’alliance (Exode 25:22 ; Psaumes 80:2). Pour Esaïe, le Temple devient, lors de sa vocation, le palais du Seigneur de l’univers (Esaïe 6). Exilé à Babylone, Ezéchiel assiste à l’arrivée du Seigneur au milieu de son peuple, éloigné du pays de la promesse, monté sur un char, expression de sa mobilité et de son omniprésence (Ezéchiel 1:4-28).

Avant Habacuc, le roi David, conscient de la véritable source de ses victoires sur le champ de bataille, voit Dieu comme un guerrier dans des phénomènes atmosphériques violents qui annoncent son arrivée pour disperser les adversaires du peuple élu (Psaumes 18:8-20).
Cette dernière catégorie est probablement celle qui convient le mieux à la vision prophétique décrite dans Esaïe 40.

On peut voir dans la « voix » qui se fait entendre dans Esaïe 40:9 celle du héraut qui proclame la bonne nouvelle d’une victoire militaire (voir 2 Samuel 18.26). En effet, le vainqueur qui s’approche est revêtu de « puissance » et s’apprête à « récompenser » les siens par le partage du butin. Cette « voix » pourrait aussi être celle d’un croyant qui annonce la « bonne nouvelle » du salut par Jésus-Christ. Satan est puissamment armé, mais notre Seigneur Jésus est Le plus fort.

Après le pessimisme apparent des versets 6-8, on retrouve le triomphalisme non déguisé du verset 3 ; le Seigneur d’Israël est le Tout-puissant, mais cette puissance ne doit plus inspirer la crainte à Israël. Il convient d’y retrouver le côté réjouissant de l’Exode puisqu’aucune infidélité chronique ne viendra cette fois-ci tout gâcher pour le peuple que le Seigneur libère.

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