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Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain. Exode 20:16

Un témoignage mensonger ne contribue pas à l’exercice de la justice. Presque toutes les sociétés ont reconnu l’importance de ce principe et exigent que les témoins prêtent serment, au tribunal, pour s’engager à ne dire que la vérité.

Le sens premier de ce commandement était l’interdiction d’un faux témoignage devant le tribunal. Si un témoin disait des mensonges pour faire accuser son prochain et que l’on découvrait sa tromperie, il était condamné à subir «la même peine que celle qu’il voulait faire subir à son frère», comme le dit clairement Deutéronome 19:19.
Pour éviter le plus possible les faux témoignages, on ne condamnait quelqu’un que sur l’accusation de deux ou trois témoins, et non d’un seul (Deutéronome 17:6 ; 19:15).
De plus, dans le cas de la mort par lapidation, les témoins devaient être les premiers à frapper le condamné, probablement parce que, s’ils étaient de faux témoins, ils seraient ainsi jugés comme des criminels ayant frappé à mort un innocent, et de ce fait, ils seraient à leur tour condamnés à mort (allusion à cette coutume en Jean 8:7).

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Si tel est le sens premier de ce commandement, il en résulte deux conséquences. D’abord, la grande importance du témoignage dans l’ancienne société israélite. La parole d’un homme, à une époque où l’usage de textes écrits n’était pas encore très répandu, avait une valeur beaucoup plus grande que plus tard.

Une seconde conséquence permet de comprendre que ce commandement a été interprété par la suite dans le sens d’une interdiction de tout mensonge et de toute tromperie, car le faux témoignage était la forme de mensonge la plus grave puisqu’il pouvait faire condamner à mort quelqu’un (1 Rois 21:10-13 ; Matthieu 26:59-61 ; Marc 14:55-57) ; par là même, toute autre forme de mensonge, d’accusation fausse, de calomnie ou de contre-vérité était visée par cette interdiction.
Si, dans l’ancien temps, le mensonge d’un faux témoin portait atteinte directement à la justice sociale d’un peuple, aujourd’hui encore toute forme de mensonge porte un coup aux relations sociales des hommes entre eux et, par conséquent, aux relations qu’ils ont avec Dieu.
Cet élargissement du sens du 9e commandement était dans la ligne même de son sens original et trouve son prolongement dans les nombreux textes du Nouveau Testament qui dénoncent la tromperie, la fausseté et le mensonge (Matthieu 5:37 ; Jean 8:44 ; Actes 5:3 ; Ephésiens 4:25 ; Apocalypse 21:8, 27, etc.)

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