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Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue. Luc 15,6

« et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue. » Luc 15,6 Commentaires de la Bible Annotée interlinéaire.

Impossible d’exprimer d’une manière plus touchante les soins du berger pour sa brebis et sa joie de l’avoir retrouvée (comparer Ézéchiel 34.12-16).

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Dans le verset 7, Jésus nous dit ce qu’il faut entendre par les amis et les voisins.

Qui est-ce qui éprouve cette joie dans le ciel ?

Dieu, le Sauveur, les anges de Dieu (verset 10), qui prennent part au salut d’une âme perdue. Quel amour se révèle dans ce trait de la parabole !

Mais existe-t-il sur la terre des justes qui n’ont pas besoin de repentance ? (voir sur ce dernier mot, Matthieu 3.2, note).

Jésus l’enseignerait-il ici ? Nullement. Il parle au point de vue de cette légalité dont se prévalaient ses auditeurs pharisiens. Il emploie les termes de pécheurs, justes, repentance dans le sens extérieur où ils les entendaient, eux qui s’imaginaient qu’il suffisait de faire partie du peuple de l’alliance et d’observer les ordonnances lévitiques pour être assuré du salut.

Jésus veut leur faire comprendre que Dieu préfère les sentiments d’humiliation et d’amour, qu’éprouve le pécheur repentant, à la propre justice de ceux qui ne se sont jamais écartés du droit chemin. Cette pensée ressort plus clairement de la parabole de l’enfant prodigue et de l’attitude prise par le fils aîné (verset 25).

Jésus ne dit pas cependant que la justice des Israélites fidèles à la loi n’est rien aux yeux de Dieu et n’éveille dans le ciel ni joie ni amour. Mais comment n’y aurait-il pas eu plus de joie pour ces pauvres péagers qui venaient se jeter dans les bras du Sauveur et recevoir dans leur cœur, déjà renouvelé par la repentance, les paroles de miséricorde et de pardon qu’il leur adressait ? Dès ce moment, ils lui appartenaient tout entiers et lui faisaient le sacrifice de leur vie, par une reconnaissance et un amour qui sont l’âme de toute vraie piété.

Matthieu (Matthieu 18.12-14, voir les notes) nous a aussi conservé cette parabole, mais en lui donnant une place et une signification différentes de celles qu’elle a chez Luc. Elle sert à peindre l’amour et les soins du Sauveur pour « un de ces petits » qu’il défend de mépriser et qu’il représente ensuite sous l’image de cette brebis perdue, qu’il va chercher et sauver. Cette application de la parabole ne manque pas de vérité ; mais il faut reconnaître que c’est dans Luc qu’elle a sa vraie place et son sens le plus profond.

Au reste il est probable que cette image revint plus d’une fois dans les enseignements du Sauveur.

Extrait des commentaires de la Bible Annotée interlinéaire – Les commentaire de la Bible Annotée chapitre par chapitre.

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