Veux-tu savoir, ô homme vain, que la foi sans les œuvres est inutile ? Jacques 2:20
En disant que la foi sans les œuvres est inutile, Jacques n’oppose pas deux méthodes de salut (foi contre œuvres), mais deux sortes de foi: la foi vivante qui sauve et la foi morte qui est incapable de sauver (voir 1 Jean 3:7-10).
Jacques propose une liste des tests grâce auxquels ses lecteurs peuvent estimer si leur foi est vivante ou morte.
Le passage de Jacques 2:14-26 contient le test composite, celui qui, à lui seul, réunit tous les autres: le test des œuvres ou de la conduite juste, de l’attitude conforme à la Parole de Dieu et qui manifeste la piété (Jacques 1:22-25).
Il n’est pas en train de dire que nous pourrions être sauvés par nos œuvres (il a déjà déclaré assez fortement et clairement que le salut est un don de Dieu (Jacques 1:17-18 ; Éphésiens 2:8-9), mais qu’il existe une sorte de foi qui n’est qu’apparente et donc morte, incapable de mener au salut (voir Jacques 2:14, 17, 20, 24, 26 ; Matthieu 3:7-8 ; 5:16 ; 7:21 ; 13:18-23 ; Jean 8:30-31 ; 15:6).
Jacques s’adressait probablement aux Juifs (Jacques 1:1) qui avaient, certes, rejeté la justice par les œuvres chère au judaïsme, mais avaient adopté à la place l’idée erronée que, puisque les œuvres de justice et l’obéissance à la volonté de Dieu ne servaient à rien pour obtenir le salut, elles n’avaient plus aucun intérêt. De ce fait, leur foi se réduisait à un simple assentiment intellectuel à ce qu’ils savaient de Christ.