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Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation. Matthieu 26 :41

Le Seigneur Jésus-Christ n’invite pas ses disciples à prier Dieu pour que nulle tentation ne puisse leur arriver, mais pour qu’ils ne soient pas vaincus par les tentations auxquelles ils seront soumis. Le besoin d’une telle prière fut démontré par le reniement de Pierre.

Veillez et priez

« Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation ; l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible. » (Matthieu 26 :41)

Nous devons vraiment craindre d’être soumis à la tentation, bien que ce soit le sort de tous. Pour être assurés de ne pas tomber en tel cas, nous devons veiller et prier, et continuellement regarder au Seigneur pour qu’il nous garde et qu’il nous écarte du danger.

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Pour mener la vie efficace de disciple, il faut discipliner son corps pour ne pas céder à ses envies. Nous aussi devons être vigilants par la prière.

Pourquoi Jésus parle-t-il de tentation ici ?

Tentation et épreuve se disent par le même mot grec. Cette heure était aussi celle de l’épreuve de leur foi. On pourrait donc aussi traduire : « pour ne pas faillir à l’épreuve » (ne pas échouer à l’examen). Rappel de la demande du Notre Père : « Garde nous de céder à la tentation ». Jésus dit que « l’esprit est bien disposé » ; l’esprit est ce que Dieu a mis en l’homme et qui est orienté vers le bien, mais l’homme est aussi chair, c’est-à-dire faillible, sujet à pécher. Paul désignera par le mot chair la nature irrégénérée de l’homme livré à lui-même. Céder à la tentation, c’est laisser la chair dominer l’esprit. Voir notes Matthieu 6.13.

De quelle tentation Jésus veut-il parler ?

Il devait être entre 10 et 11h du soir, car le repas de la Pâque ne pouvait commencer qu’à la nuit tombée, c’est-à-dire après 6h, les disciples avaient mangé la Pâque et s’étaient entretenus entre eux comme le voulait la tradition pascale, Jésus leur avait lavé les pieds, il leur avait parlé (discours de la « chambre haute » : Jean 13-17), ils étaient venus au mont des Oliviers (un trajet d’au moins un quart d’heure). Ils étaient donc fatigués.

La première tentation qu’ils auront à affronter sera celle du sommeil auquel il ne fallait pas céder. Mais Jésus prévoit sans doute une autre tentation encore plus grave : celle de l’abandonner et de le renier.

Les disciples ne semblent pas avoir résisté à cette tentation. Heureusement que Jésus a prié pour eux afin qu’au moins leur foi ne vienne pas à faire naufrage (Luc 22:32). Beaucoup de versions traduisent ici : « afin que vous n’entriez pas en tentation », mais la tentation était inéluctable – comme elle l’est dans nos vies ; il est préférable de traduire : « afin que vous ne cédiez pas à la tentation », que vous ne tombiez pas lorsque la tentation vous assaillira (comme, dans le Notre Père, il est préférable de prier : « garde-nous de céder à la tentation » plutôt que « ne nous induis pas en tentation » puisque Jacques dit que « Dieu ne tente personne » Jacques 1:13-15: 

13 Que personne, lorsqu’il est tenté, ne dise : C’est Dieu qui me tente. Car Dieu ne peut être tenté par le mal, et il ne tente lui-même personne.
14 Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise.
15 Puis la convoitise, lorsqu’elle a conçu, enfante le péché ; et le péché, étant consommé, produit la mort.

Jésus voit venir pour ses disciples l’épreuve de fidélité qui l’attend lui-même : il les invite à s’y préparer par la prière et les y engage par son exemple). Dans Matthieu 26:46, Jésus se relève de la lutte qu’il a soutenue pour être « délivré de sa crainte », comme dit l’épître aux Hébreux, c’est-à-dire en possession du calme profond que donne à l’âme la soumission consommée.
Après avoir retrouvé sa paix, triomphé de ses doutes et de ses peurs, après s’être engagé à faire la volonté du Père, Jésus se dirigea majestueusement à la rencontre de ses persécuteurs en sortant ses disciples de leur sommeil. Son exemple nous enseigne que nous devons affronter quelque conséquence que ce soit dans l’accomplissement de la volonté du Père. La perspective de la souffrance ne doit pas nous empêcher de faire sa volonté. Mais il faut pour cela prendre d’abord des forces dans une prière fervente et constante.

Quant aux disciples, ils n’ont pas envisagé de front le danger d’infidélité qui les menace et ne s’y sont pas préparés par la vigilance et la prière. Il est naturel qu’il y succombent. Ils omirent de veiller et de prier, et cette négligence allait avoir des effets désastreux sur eux au moment où leur foi serait mise à rude épreuve.

Contrairement à Jésus qui pria et passa l’épreuve avec succès, en demeurant dans la volonté du Père jusqu’à la mort, ses disciples négligèrent de prier et lorsque la crise survint, ils fuirent, au lieu de remplir leur vocation de disciples qui était de renoncer à eux-mêmes, de se charger de leur croix et de le suivre.

L’esprit est bien disposé, mais la chair est faible

Jésus dit que « l’esprit est bien disposé » ; l’esprit est ce que Dieu a mis en l’homme et qui est orienté vers le bien, mais l’homme est aussi chair, c’est-à-dire faillible, sujet à pécher. Paul désignera par le mot chair la nature irrégénérée de l’homme livré à lui-même. Céder à la tentation, c’est laisser la chair dominer l’esprit.

La tendresse du message du Seigneur est des plus touchantes. Jésus était parfaitement conscient des sentiments propres à la faiblesse humaine (Hébreux 4.15), il était cependant libre de tout péché. En cet instant précis, il luttait contre les passions humaines qui, sans être un péché en elles-mêmes, doivent être soumises à la volonté divine afin de ne laisser prise à aucun péché. Voir la note sur Matthieu 26:39.

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