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Les chrétiens doivent-ils donner la dîme ?

La dîme est la dixième partie du revenu, du butin ou de la production que l’on consacre à Dieu. Elle était connue avant la loi de Moïse et n’est pas une coutume propre aux Hébreux. Elle était pratiquée parmi de nombreux autres peuples de l’Antiquité. Elle était donnée aux Lévites qui n’avaient aucun autre revenu pour leur service religieux ; eux-mêmes devaient donner la dîme des dîmes aux sacrificateurs. Il n’est pas contrindiqué qu’un chrétien donne volontairement la dîme pour l’oeuvre de Dieu.

La dîme ne trouve pas son origine dans la loi mosaïque

La Bible montre que les dîmes existaient longtemps avant la promulgation de la loi mosaïque. Le plus ancien exemple que nous en connaissions, est celui d’Abraham revenant de sa victoire sur les cinq rois alliés, et paya à Melchisédec, roi de Salem et prêtre du vrai Dieu, la dîme de tout ce qu’il avait pris sur l’ennemi.

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« Après qu’Abram fut revenu vainqueur de Kedorlaomer et des rois qui étaient avec lui, le roi de Sodome sortit à sa rencontre dans la vallée de Schavé, qui est la vallée du roi. Melchisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin : il était sacrificateur du Dieu Très-Haut. 19 Il bénit Abram, et dit : Béni soit Abram par le Dieu Très-Haut, maître du ciel et de la terre ! 20 Béni soit le Dieu Très-Haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains ! Et Abram lui donna la dîme de tout. » (Genèse 14:17-20)

De son côté, Jacob a promis à Dieu de lui donner la dîme de tout ce qu’il pourrait acquérir en Mésopotamie. « … cette pierre, que j’ai dressée pour monument, sera la maison de Dieu ; et je te donnerai la dîme de tout ce que tu me donneras. » (Genèse 28:22).

La dîme dans l’Ancienne Alliance

Moïse régularisa le paiement des dîmes (Lévitique 27:30-33; Nombres 18:21-24; Deutéronome 12:6; 14:22). La Loi mosaïque commanda que la dîme soit prélevée « sur les produits de la terre et sur les fruits des arbres », ainsi que sur le « gros et menu bétail » (Lévitique 27:30-32). Celui qui préférait donner en argent la valeur correspondant au dixième de ses céréales et de ses fruits était libre de le faire, mais il devait alors majorer le prix d’un cinquième de sa valeur. Il n’avait par contre pas la possibilité de racheter ainsi le dixième de son bétail (Lévitique 27:31, 33).

A qui les dîmes étaient-elles offertes ?

Les dîmes présentées à l’Eternel étaient données aux Lévites (Nombres 18:21). A cause du caractère particulier de leur statut et de leurs fonctions dans la communauté, les lévites n’avaient pas de revenus, ni de moyens d’existence ou de patrimoine sur lesquels se reposer. En compensation du « service qu’ils assurent, celui qu’ils accomplissent dans la tente de la Rencontre », ils devaient recevoir la dîme des Israélites (Nombres 18:21, 24). Les Lévites ne gardaient toutefois pas l’ensemble de ce qu’ils recevaient. Ils devaient offrir une dîme de la dîme reçue (Nombres 18:26). Cette dîme de la dîme devait être donnée aux sacrificateurs/ prêtres (Néhémie 10:39).
Une partie de la dîme permettait d’aider les étrangers, les orphelins et les veuves.

Les chrétiens doivent-ils donner la dîme ?

Dans l’Ancienne Alliance, la dîme, les prémices et les premiers-nés étaient offerts par ceux qui voulaient exprimer leur gratitude et leur reconnaissance envers Dieu du fait qu’ils jouissaient de biens et de terres dont il était le véritable propriétaire.
Dans la Nouvelle Alliance, les chrétiens ne doivent pas donner la dîme en s’appuyant sur la Loi de Moïse. Mais ils peuvent donner la dîme pour l’oeuvre de Dieu aussi longtemps qu’il s’agit d’un acte volontaire, à l’exemple d’Abraham et Jacob.
En réalité, selon la Bible, ce n’est pas la dîme, mais la totalité de nos biens et de nos revenus qui appartiennent à Dieu (Luc 14:33 ; 5:11 ; 21:4). Nous devons donc être sensibles au Saint-Esprit qui nous dira comment et dans quelles proportions nous devons donner.

« La multitude de ceux qui avaient cru n’était qu’un cœur et qu’une âme. Nul ne disait que ses biens lui appartinssent en propre, mais tout était commun entre eux. Les apôtres rendaient avec beaucoup de force témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus. Et une grande grâce reposait sur eux tous. Car il n’y avait parmi eux aucun indigent : tous ceux qui possédaient des champs ou des maisons les vendaient, apportaient le prix de ce qu’ils avaient vendu, et le déposaient aux pieds des apôtres ; et l’on faisait des distributions à chacun selon qu’il en avait besoin. » (Actes 4:32-35)

La dîme n’était pas perçue dans l’Eglise primitive parce qu’une telle pratique n’aurait pas été justifiée parmi ces disciples de Jésus qui ne formaient « qu’un même cœur » et qu’une « même âme », puisqu’ils étaient spirituellement très éloignés des richesses de ce monde. Ils avaient en effet tout en commun ; ils veillaient à ce que chacun ne manque de rien. L’argent était déposé aux pieds des apôtres.
Les premiers chrétiens n’abandonnèrent pas leurs différents biens, mais leur cœur n’y était plus attaché. Ils ne déclaraient pas que ces biens leur appartenaient, parce qu’ils avaient, par affection, tout abandonné pour Christ, voulant ainsi se débarrasser de tout pour mieux s’attacher à Lui. Une grande attention était apportée à la distribution de la charité publique pour que l’on puisse donner à celui qui est dans le besoin, ou à celui qui n’est pas capable de subvenir à son nécessaire vital.

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