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Le pouvoir de la langue

« La mort et la vie sont au pouvoir de la langue;
Quiconque l’aime en mangera les fruits » Proverbes 18.21

Ce passage du livre des proverbes, parle-t-il seulement du pouvoir des paroles que vous prononcez vous-même sur votre vie, ou bien aussi du pouvoir de celles prononcées par les autres et que vous accueillez ? Surement les deux, mais je me pencherai davantage sur la deuxième option pour aujourd’hui.

Ce verset parle de celui qui aime la langue, et donc de son pouvoir par les paroles prononcées. Les paroles sont les fruits de la langue que nous nous mettons à dévorer, en les écoutant. Car concernant les choses spirituelles, nos oreilles sont telle une bouche capable de dévorer des paroles. Elles nourriront notre esprit et l’imprègneront de leurs contenus. Si ce sont des paroles esprit et vie, comme celles de Jésus, nous recevrons la vie. Par contre, si ce sont des paroles légalistes ou mondaines, elle ne pourront produire que la mort en nous.
L’avertissement donné ici, c’est que ces paroles sont des fruits qui peuvent s’avérer, soit bénéfiques pour notre santé spirituelle, soit lui être fatales. C’est pourquoi nous devons prendre garde à quel arbre nous allons cueillir des fruits ; la prudence est de mise !

Ève s’est imprudemment laissée attirer par la beauté du serpent et séduire par ses paroles. Il y a fort à parier qu’elle a été impressionnée. Peut-être y avait-elle trouvé du charisme, une forme de charme intellectuelle ou de sagesse, qui sait ? En cours d’échange avec le diable, une communion est née, et Ève a du aimer son discours, sans même réaliser le poison qu’il contenait. Elle perdit toute capacité à réagir contre le mal et vlan ! Elle a craqué et miam ! elle l’a croqué. Le pouvoir de la langue du serpent s’est exercé sur elle et sur Adam, ainsi que sur toute l’humanité. Et ce pouvoir fut celui de la mort. Ève était déjà atteinte en son cœur par le fruit du mensonge. Il ne lui restait plus qu’à consommer entièrement le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. La mort accomplit ainsi son œuvre, et toute l’humanité en fut contaminée. Jacques décrit cette expérience de cette façon:

« Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. Puis la convoitise, lorsqu’elle a conçu, enfante le péché; et le péché, étant consommé, produit la mort » Jacques 1.14–15

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