29 novembre 2019Frédéric B
Des vases préparés d’avance pour sa Gloire
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Lorsque nous passons entre les mains de l’Éternel pour être façonnés à l’image de son Fils, il nous faut nous attendre à être quelque peu secoués, chahutés, dérangés, contrariés, voire même troublés. La Parole de Dieu nous éclaire sur l’intention du Père de nous former comme Lui le veut. Dans l’épitre aux Romains, Paul nous partage au chapitre 9 que nous sommes des vases. Ces vases ont une fonction, ils sont préparés d’avance pour un but … pour la gloire afin de faire connaître la richesse de Sa Gloire.
Rom 9 v 23 « … et s’il a voulu faire connaître la richesse de sa gloire envers des vases de miséricorde qu’il a d’avance préparés pour la gloire ? »
Dans le livre de Jérémie au chapitre 18 versets 3 à 6, Dieu se révèle à son prophète et lui demande de descendre dans la maison du potier dans le but d’observer le travail que le potier faisait avec l’argile afin de former un vase :
« Je descendis dans la maison du potier, Et voici, il travaillait sur un tour. Le vase qu’il faisait ne réussit pas, Comme il arrive à l’argile dans la main du potier ; Il en refit un autre vase, Tel qu’il trouva bon de le faire. »
Ce passage nous indique que le vase que le potier entreprit de former avec l’argile « ne réussit pas » et qu’il « en refit un autre vase, Tel qu’il trouva bon de le faire. »
C’est une fois que le prophète vit cela que la parole de l’Éternel lui fut adressée :
« Et la parole de l’Éternel me fut adressée, en ces mots : Ne puis–je pas agir envers vous comme ce potier, maison d’Israël ? Dit l’Éternel. Voici, comme l’argile est dans la main du potier, Ainsi vous êtes dans ma main, maison d’Israël ! »
Nous avons besoin de réaliser que notre vie, c’est à dire nos conditions de vie, nos circonstances, nos faiblesses, notre être tout entier, sont entre les mains du divin potier.
Rom 8 v 28 à 29 « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils, afin que son Fils fût le premier–né entre plusieurs frères. »
Existe-t-il une chose qui puisse échapper au contrôle de Dieu si nous lui avons livré nos vies entières ? Nous sommes tous de l’argile entre ses mains en vue d’être formés comme des vases. Trop souvent nous contestons et nous nous plaignons de notre vie sans réaliser que c’est Dieu qui nous forme pour un but. Nous nous voyons déjà comme des vases d’honneurs alors que bien souvent nous en sommes toujours au stade de l’argile qui ne veut pas se laisser modeler par le potier !
Rom 9 v 20 « O homme, toi plutôt, qui es–tu pour contester avec Dieu ? Le vase d’argile dira–t–il à celui qui l’a formé : Pourquoi m’as–tu fait ainsi ? »
Nous ne réalisons pas que nous sommes partie prenante d’un plan permettant à l’économie de Dieu de se révéler peu à peu au travers des âges et de ceux qu’il s’est choisi. Nous devons cesser de contester avec Dieu et nous laisser transformer afin que l’image de son Fils soit révélée en nous.
2 Co 3 v 18 « Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit. »
Nous avons besoin de comprendre que notre résistance à nous laisser modeler freine l’œuvre que le Père désire accomplir en nous. Nous avons notre part à faire pour nous laisser façonner et ainsi devenir des vases. Si nous désirons nous mettre à part, livrer notre vie, nous pourrons avoir la grâce de devenir des vases d’honneur.
2 Tim 2 v 21 « Si donc quelqu’un se conserve pur, en s’abstenant de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, propre à toute bonne œuvre. »
Si nous voulons réellement prendre part à Sa vie et à Sa sainteté, il nous faut accepter l’œuvre que le Père veut faire en nous en supportant la correction au travers des souffrances et de la mort de la croix tout comme Christ s’y est soumis. Car nous ne sommes pas des enfants illégitimes mais des fils et des filles du royaume :
Hébreux 12 v 7 à 10 « Supportez le châtiment : c’est comme des fils que Dieu vous traite ; car quel est le fils qu’un père ne châtie pas ? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des enfants illégitimes, et non des fils. D’ailleurs, puisque nos pères selon la chair nous ont châtiés, et que nous les avons respectés, ne devons–nous pas à bien plus forte raison nous soumettre au Père des esprits, pour avoir la vie ? Nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté. »
Si Christ qui est le Fils de Dieu a dû apprendre l’obéissance par la souffrance de ce qu’il a dû traverser, qu’en est-il de nous ?
Si nous voulons prendre part à Sa vie de résurrection, il nous faut accepter cette œuvre de la croix dans nos vies, restant attentifs à l’œuvre que le divin potier veut faire dans les circonstances de vie que nous traversons. La victoire vient quand la soumission au Père est une réalité. Le parfum de Christ se répand lorsque le vase d’argile est formé car c’est quand il est formé qu’il peut être rempli. La forme du vase est achevée lorsque le brisement intérieur prend place.
Ps 51 v 16 à 17 « Si tu eusses voulu des sacrifices, je t’en aurais offert ; Mais tu ne prends point plaisir aux holocaustes. Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c’est un esprit brisé : O Dieu ! tu ne dédaignes pas un cœur brisé et contrit. »
Lorsque nous réalisons que notre fragilité, notre précarité, notre faiblesse, notre incapacité ont un but, nous vivons dans la réalité de celui qui remplit tout en tous, nous réjouissant de l’honneur immérité qui nous est fait de porter en nous ce trésor dans ces fragiles vases de terre afin de manifester Sa vie.
2 Co 4 v 7 à 12 « Nous portons ce trésor dans des vases de terre, afin que cette grande puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous. Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l’extrémité ; dans la détresse, mais non dans le désespoir ; persécutés, mais non abandonnés ; abattus, mais non perdus ; portant toujours avec nous dans notre corps la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps. Car nous qui vivons, nous sommes sans cesse livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre chair mortelle. Ainsi la mort agit en nous, et la vie agit en vous. »
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