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Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment. 1 Corinthiens 2:9

Les choses que Dieu a préparées pour nous sont entièrement au-delà de la portée de l’homme, aussi bien de ses yeux, de ses oreilles que de son cœur. Dieu dévoile la vérité qui sauve par l’intermédiaire du Saint-Esprit (voir Matthieu 11:25 ; Matthieu 13:10-13). Seul l’Esprit peut apporter cette révélation, parce qu’il est Dieu lui-même et qu’il a pleinement part à la connaissance divine. 

La vérité de Dieu ne peut être découverte par ce que l’on voit ou entend (les preuves objectives ou empiriques), ni par la pensée (les conclusions subjectives et rationnelles). La sagesse qui sauve-impossible à connaître par le moyen de la sagesse humaine-est révélée aux hommes par Dieu. Il la fait connaître par la révélation, l’inspiration et l’illumination. La révélation (voir 1 Corinthiens 2:10-11) et l’inspiration (voir 1 Corinthiens 2:12-13) ont été octroyées à ceux qui ont mis par écrit la parole de Dieu, la Bible ; l’illumination est donnée à tous les croyants qui cherchent à connaître et à comprendre cette vérité divine écrite. Dans tous les cas, c’est le Saint-Esprit qui opère dans les croyants (voir 2 Pierre 1:21).

« Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment. Dieu nous les a révélées par l’Esprit. Car l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu. » (1 Corinthiens 2:910)

Nous percevons beaucoup de choses au moyen de nos yeux, c’est-à-dire par l’observation. Nous en percevons bien d’autres par nos oreilles, en écoutant ce qui nous est transmis, c’est-à-dire par tradition. D’autres choses encore, nous les saisissons instinctivement par le cœur, c’est-à-dire par intuition. Mais nous n’apprenons les choses de Dieu par aucun de ces moyens. Nous les apprenons par révélation, comme le dit le verset 10.
Les choses préparées ont été révélées par l’Esprit de Dieu. Le « nous » de ce verset concerne en premier lieu les apôtres et prophètes à qui la vérité a été d’abord révélée. La vérité a atteint l’ensemble des croyants par leur moyen, comme nous le verrons plus loin. Mais le verset 11 attire notre attention sur la capacité exclusive de l’Esprit à la révéler, puisqu’il est l’Esprit de Dieu. Chez les hommes, seul l’esprit humain peut connaître les choses de l’homme. Ainsi, seul l’Esprit de Dieu connaît les choses de Dieu et peut nous les faire connaître.

Cependant, les croyants ont reçu l’Esprit de Dieu (verset 12). C’est par cet Esprit que nous avons la capacité de comprendre les choses de Dieu. Aucune recherche, aucune expérience, aucun apprentissage, aucune puissance intellectuelle ne peuvent nous donner cette capacité ; seul l’Esprit de Dieu peut le faire.
Gardons fermement ceci dans notre cœur, car nous vivons dans une période marquée par la recherche, les expériences et l’activité intellectuelle.

On admet communément que l’esprit humain est capable de traiter des choses de Dieu de la même manière qu’il peut traiter des choses de l’homme, mais ce n’est pas le cas. Preuve en est les terribles bévues spirituelles commises par des hommes instruits. Ils peuvent être hautement qualifiés dans les choses humaines, mais pitoyablement aveugles et ignorants dans les choses divines.

Sommes-nous tous avides de connaître les choses de Dieu ? Certes, nous devrions l’être. Nous y avons un intérêt personnel. Les choses « ordonnées », « préparées » et « révélées » nous ont été « données par Dieu ». Nous les sommes-nous appropriées spirituellement pour les comprendre et en jouir ?

Nous pouvons le faire puisque les choses révélées par les saints apôtres et prophètes de Dieu nous ont été communiquées en des paroles divinement ordonnées. C’est ce que nous dit le verset 13. Et la fin de ce verset montre que l’apôtre revendique l’inspiration — l’inspiration verbale — de ses prédications orales. Et d’autant plus, si cela était possible, pour ses écrits. Cette inspiration se réfère très clairement aux mots employés. Si nous n’avons pas dans les Écritures (telles qu’elles ont été données originalement) les pensées de Dieu exprimées par les mots choisis par Dieu, nous n’avons aucune inspiration de réelle valeur.

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