Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa. Luc 15:20
Il se leva et vint vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion ; il courut à lui, se jeta à son cou et le couvrit de baisers. Luc 15. 20
Le fils prodigue (6)
L’amour du Père
Le père a exprimé son amour et sa compassion à son fils, avant même qu’il ait fait sa confession. Il s’est jeté à son cou et l’a embrassé, alors que le jeune homme était toujours vêtu des misérables haillons du pays lointain. Le père pouvait sentir l’odeur des porcs qui s’attachait encore aux vêtements de son fils. Cette situation inattendue était tout à fait contraire à l’accueil que le jeune homme avait imaginé !
Ainsi, beaucoup de personnes ont une fausse vision de Dieu. Cela est dû soit à une doctrine erronée, soit simplement à des coeurs peu sensibles, soit aux deux. Quand Satan a rencontré Adam et Ève, il a mis en question l’amour de Dieu – s’il vous aimait vraiment, il ne vous cacherait rien ; il sait que si vous prenez du fruit de cet arbre, vous serez comme lui (Genèse 3. 3-6). Ils ont écouté la voix du serpent, qui disait en effet : Dieu ne t’aime pas vraiment, n’est-ce pas ? – L’homme s’est ainsi détaché de Dieu, et depuis lors, le coeur de l’homme se détourne de Dieu.
Mais la Bible dit que “lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous” (Romains 5. 8) ; l’amour de Dieu nous a été manifesté par l’oeuvre de Christ (voir 1 Jean 4. 9, 10). Comme il est difficile pour le coeur de l’homme d’accepter cela ! On a dit que la source de tous nos problèmes, en tant que pécheurs et en tant que croyants, c’est le manque de confiance que nous avons dans l’amour de Dieu pour nous. En Luc 15, le père se jetant au cou de son fils, avec ses vêtements sales et tout le reste, est une image de cet amour et de cette grâce infinis de Dieu envers les pécheurs.
À ce moment du récit, il a dû y avoir un silence de stupéfaction de la part des auditeurs du Seigneur Jésus ; en réalité, nous ne les entendons plus parler dans la suite du chapitre 15.
Il est très intéressant de remarquer que le père interrompt la confession de son fils : lorsque celui-ci a reconnu son péché et son indignité, il ne lui permet pas de dire qu’il voulait être traité comme un ouvrier, ni quoi que ce soit d’autre (v. 21, 22). Par grâce, sa position était celle de fils – et c’est aussi la nôtre.
B. Reynolds
Source: Calendrier Le Seigneur est proche – Bibles et Publications Chrétiennes – Achetez Le Seigneur est proche en cliquant ici.
