Dieu n’est pas Dieu des morts, mais des vivants; car pour lui tous sont vivants. Luc 20:38; Marc 12:27
Jeudi 5 novembre 2020
Il (Dieu) n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Vous (les sadducéens) êtes donc dans une grande erreur. Marc 12. 27
Les sadducéens et la résurrection
L’ignorance des sadducéens est mise en évidence quand ils s’approchent du Seigneur pour l’interroger. Ils étaient les matérialistes de l’époque et représentent l’incrédulité naturelle de l’homme qui se fie à son propre jugement. Ainsi ces méchants hommes cherchent, en se moquant, à s’opposer à la vérité. Ils soulèvent un cas imaginaire, qui, d’après eux, montre l’absurdité de la résurrection : ils demandent à qui une personne, qui a été mariée plusieurs fois sur la terre, sera mariée dans le ciel. Si la Parole de Dieu avait parlé de mariage après la résurrection, le cas imaginé par ces sadducéens aurait pu effectivement présenter une difficulté. Mais ce n’est pas le cas. Un croyant a dit à juste raison : La force de l’incrédulité réside dans le fait qu’elle voit des difficultés dans des cas imaginaires, qui ne se produiront jamais, et elle raisonne à partir des choses des hommes pour les appliquer aux choses de Dieu.
Aucun verset dans la Bible ne dit que les relations terrestres continueront dans le ciel. Nous ne ressusciterons pas comme maris et femmes, parents et enfants. À cet égard, nous serons comme les anges. Nous ne serons pas des anges, comme certains l’imaginent à tort, mais nous serons comme eux, libres de toute relation terrestre. Le croyant se réjouira dans des relations célestes, bien au-delà des relations temporaires de l’état actuel.
En ce qui concerne la résurrection, le Seigneur montre aux sadducéens leur ignorance de l’Écriture. Ils avaient cité Moïse pour essayer de montrer que l’enseignement du Seigneur était en opposition avec les ordonnances de la Loi. Le Seigneur cite donc aussi Moïse pour mettre en évidence leur ignorance au sujet de ses paroles : “Moi, je suis le Dieu d’Abraham, et le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob” (v. 26). Quand cet incident s’est produit, ces patriarches étaient morts depuis longtemps. Cependant, Dieu dit qu’il est toujours leur Dieu. “Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants”. Bien que leur corps physique soit mort, ils sont toujours vivants en ce qui concerne leurs âmes, et ils ressusciteront avec des corps nouveaux. Ainsi, le Seigneur peut dire aux incrédules d’alors et à ceux d’aujourd’hui : “Vous êtes donc dans une grande erreur”.
H. Smith
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