Car qui est-ce qui te distingue ? Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l’avais pas reçu ? 1 Corinthiens 4:7
Qu’as-tu, que tu n’aies reçu ? 1 Corinthiens 4. 7
Comment être humble ? (2)
Suite à ce que nous avons vu hier, nous devons aussi :
– rester conscient de notre petitesse devant la grandeur de notre Seigneur et Maître. Quel exemple nous donne le centurion dont l’esclave est malade : “Seigneur, ne te donne pas de peine, car je ne mérite pas que tu entres sous mon toit ; c’est pourquoi je ne me suis pas cru digne d’aller moi-même vers toi ; mais dis une parole, et mon serviteur sera guéri” (Luc 7. 6, 7) ! Cet homme a la conviction qu’il n’a aucun droit, mais aussi que le Seigneur peut tout. Le sentiment de son indignité le conduit à une foi plus grande. Il n’est digne de rien, pas même de la présence de Jésus, mais il compte sur sa parole pour guérir son serviteur. Rien ne nous est dû ! Tout nous est donné par grâce !
– rester ausi conscient de notre petitesse par rapport aux missions que le Seigneur nous a confiées. “N’est-ce pas, quand tu étais petit à tes propres yeux, tu es devenu chef des tribus d’Israël, et l’Éternel t’a oint pour roi sur Israël ?” (1 Samuel 15. 17). “Nous sommes poussière” (Psaume 103. 14). Au moment où Dieu nous a appelé et nous a confié un service, nous avions peut-être une juste appréciation de ce que nous étions. Nous ressentions que c’était une grâce de la part de Dieu qu’il veuille bien nous utiliser, et nous comptions sur lui pour avoir les forces. Puis le service nous a mis en avant, et sans prendre garde, nous avons pris de l’importance à nos yeux et aux yeux de nos frères et sœurs. Or “l’orgueil va devant la ruine, et l’esprit hautain devant la chute” (Proverbes 16. 18), mais “l’abaissement va devant la gloire” (15. 33). Veillons à rester dans la conscience de notre petitesse, et de la vraie grâce de Dieu dans laquelle nous sommes (1 Pierre 5. 12).
– avoir toujours devant nous l’exemple du Seigneur, sa perfection et son humilité. “Prenez mon joug sur vous et apprenez de moi, car je suis débonnaire et humble de cœur” (Matthieu 11. 29). Apprenons du Seigneur son humilité dans sa soumission à la volonté de Dieu. “Ayez donc en vous cette pensée qui a été aussi dans le Christ Jésus, lui qui, étant en forme de Dieu, n’a pas regardé comme un objet à ravir d’être égal à Dieu, mais s’est anéanti lui-même, prenant la forme d’esclave, étant fait à la ressemblance des hommes ; et, étant trouvé, quant à son aspect, comme un homme, il s’est abaissé lui-même, étant devenu obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix” (Philippiens 2. 5-8).
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