Car je l’ai choisi, afin qu’il ordonne à ses fils et à sa maison après lui de garder la voie de l’Éternel. Genèse 18:19
Je lui ai déclaré [à Éli] que je vais juger sa maison pour toujours, à cause de l’iniquité qu’il connaît, parce que ses fils se sont avilis et qu’il ne les a pas retenus.1 Samuel 3. 13
Je le connais [Abraham], et je sais qu’il commandera à ses fils et à sa maison après lui de garder la voie de l’Éternel. Genèse 18. 19
Responsabilité des pères
Éli – le souverain sacrificateur vers qui Anne, la mère du prophète Samuel, était venue – était un homme aimable, mais prompt à porter un jugement erroné sur les autres (voir 1 Samuel 1. 12) ; il était également faible quand il s’agissait d’exercer la discipline dans sa propre famille (3. 13). Sa corpulence dans ses derniers jours (4. 18) laisse penser qu’il était peut-être trop complaisant à l’égard de ses habitudes personnelles et aimait bien manger. Les chapitres 2 et 4 donnent suffisamment d’informations au sujet d’Éli pour nous permettre de nous faire une idée assez précise de sa personnalité. Un souci réel concernant les choses de Dieu se doublait chez lui d’une certaine incapacité à maîtriser ses tendances naturelles et à “commander à ses fils et à sa maison après lui de garder la voie de l’Éternel” de manière à glorifier Dieu dans sa vie familiale.
On rencontre souvent de tels hommes dans le service chrétien ; ils possèdent beaucoup de qualités aimables, mais malheureusement, par faiblesse et par manque de maîtrise d’eux-mêmes, ils faillissent là où ils devraient être forts.
Il est toujours important de se rappeler que la grâce de Dieu n’exclut pas le jugement divin. Il y a des responsabilités qu’on ne peut pas esquiver en toute impunité. Le laxisme et le légalisme sont des attitudes aussi opposées à la grâce l’une que l’autre. Mais une reconnaissance de l’autorité divine et une soumission attentive aux avertissements donnés par Dieu devraient découler de la connaissance de sa faveur imméritée. Tous ceux qui dirigent des foyers chrétiens doivent être prêts à exercer la discipline paternelle. La faiblesse dans ce domaine est l’indice d’idées limitées au sujet de la sainteté et de la droiture qui conviennent à tous ceux qui s’approchent de Dieu.
À l’inverse, Abraham, dont nous parle le deuxième verset du jour, nous donne l’exemple d’un homme “conduisant bien sa propre maison” (1 Timothée 3. 4).
H.A. Ironside
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