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Jésus lui dit: Je ne te condamne pas non plus: va, et ne pèche plus. Jean 8:11

Mais eux, après l’avoir entendu, sortirent un à un… et [Jésus] fut laissé seul avec la femme devant lui. Jean 8. 9
Jésus lui dit: Je ne te condamne pas non plus: va, et ne pèche plus. Jean 8. 11

Seul avec Jésus

Les scribes et les pharisiens “sortirent”, non pas tous ensemble, mais “un à un”. La conscience est une chose individuelle. S’ils étaient restés, ils auraient dû se débarrasser de leurs vêtements et s’écrier, comme dans le cantique : Tel que je suis, sans rien à moi, mais ils n’étaient pas préparés à le faire. Profondément confus, ils sont retournés à leurs affaires. La “lumière du monde” (v. 12) brillait de tout l’éclat de ses rayons célestes, et ces hommes ne pouvaient pas supporter sa clarté. Aussi s’en vont-ils en laissant la pauvre pécheresse seule avec Jésus.
Moment béni pour elle ! Toute la scène s’éclaire. Pas de réponse, pas de sentence, pas de bourreau – pas une seule “pierre” de jugement (v. 7). Comment cela ? N’était-elle pas une pécheresse ? – Si, et prise sur le fait. La loi n’était-elle pas contre elle ? – Sans aucun doute. Qu’en était-il alors ? – Jésus était là, la grâce et la vérité divinement incarnées, et il n’allait pas lapider une pécheresse qui avait avoué sa culpabilité. Ce n’était pas dans un tel but qu’il avait quitté le monde céleste de lumière et de bénédiction. S’il ne s’était agi que de lapider le coupable, Moïse aurait pu s’en charger. Il n’y avait pas besoin pour cela que le Maître de Moïse vienne dans ce monde.
Mais il y avait de la grâce dans le cœur de Jésus ! Oui, de la grâce et de la vérité, de la vérité et de la grâce. Ces deux choses brillent d’un éclat sans pareil dans cette scène véritablement unique. La vérité, dans sa puissante force morale, avait poussé les accusateurs hors de la scène. Et maintenant la grâce, dans toute sa douceur et son pouvoir apaisant, s’élève “avec la guérison dans ses ailes” (Malachie 4. 2) au-dessus de l’âme de cette pécheresse tremblante, et fait résonner dans ses oreilles ces mots libérateurs : “Moi non plus, je ne te condamne pas” (v. 11). Précieuses paroles ! Merveilleusement douces pour un cœur brisé et un esprit contrit ! Elles réjouissent au-delà de toute expression celle qui, un moment plus tôt, s’attendait à ce que les pierres du jugement tombent en pluie sur sa tête coupable. “La miséricorde se glorifie vis-à-vis du jugement” (Jacques 2. 13), et “la grâce règne par la justice, pour la vie éternelle, par Jésus Christ notre Seigneur” (Romains 5. 21).
C.H. Mackintosh

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