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Je suis noire, mais je suis belle, filles de Jérusalem, Comme les tentes de Kédar, comme les pavillons de Salomon. Cantiques 1,5

Je suis noire, mais je suis belle, filles de Jérusalem, Comme les tentes de Kédar, comme les pavillons de Salomon. Cantiques 1,5 Extrait de la  Bible annotée interlinéaire

Je suis noire : brûlée du soleil ; Sulammith dit cela en comparant son teint hâlé à celui des jeunes citadines (filles de Jérusalem) dont elle est entourée.

Les tentes de Kédar : Kédar était une tribu arabe (Ésaïe 21.16, note ; Psaumes 120.5). Les tentes des Arabes nomades sont en général de couleur noire. Elles sont faites de poils de chèvres de teinte noirâtre.

Les tentures de Salomon : qui fermaient les passages d’un appartement à l’autre dans le palais royal ; elles étaient, paraît-il, de couleur sombre.

Une jeune paysanne, nommée Sulammith, a été emmenée dans le palais de Salomon, pour entrer dans son sérail ; les jeunes filles qui le composent admirent sa beauté et chantent le bonheur d’être l’objet des attentions de ce souverain. La jeune fille commence à se rendre compte de la position critique où elle est tombée. Salomon paraît, loue sa beauté et lui promet de brillantes parures. En réponse aux flatteries du roi, Sulammith célèbre la beauté du berger qu’elle aime. Elle voudrait s’enfuir auprès de lui sur la montagne et faire paître son troupeau de chèvres dans le voisinage du sien.

À mesure qu’elle se livre à ce doux rêve, il lui semble qu’il est lui-même présent, qu’il l’emmène dans la « maison du vin », le lieu où les jeunes hommes et les jeunes filles se divertissent ensemble. Puis bientôt, comme épuisée par la vivacité de l’émotion qui la domine, elle tombe dans une sorte de défaillance en suppliant les jeunes filles qui l’entourent, au nom de ce que la vie champêtre a de plus tendre et de plus gracieux, de respecter sa béatitude imaginaire et de ne pas réveiller son amour à la douloureuse réalité avant qu’il se réveille de lui-même. Plongée dans cet état de rêve extatique, elle raconte naïvement ce qui se passe en elle.

Elle est dans la maison de sa mère ; son bien-aimé l’appelle ; son œil brille à travers le treillis ; en ce beau jour de printemps, il l’invite à une promenade. Sulammith refuse : elle a une tâche à remplir, elle doit garder les vignes, qui sont en fleur ; elle le renvoie au soir. Le soir venu, il ne reparaît pas ; elle suppose qu’il passe la nuit avec son troupeau sur la place de la ville ; elle va le chercher, elle est arrêtée par les hommes du guet ; enfin, elle le trouve et l’amène dans la chambre de sa mère. Là, jouissant auprès de lui d’un doux repos, elle demande de nouveau aux filles de Jérusalem de ne pas la tirer de sa béatitude d’amour jusqu’à ce qu’elle en sorte d’elle-même. Ici finit le premier acte du drame, à 3.5.

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