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COMME DES AGNEAUX AU MILIEU DES LOUPS…  AFIN QUE VOUS SOYEZ MA BOUCHE.

Dans la marche chrétienne, l’expérimentation de la présence de Dieu est l’un des moments auxquels le chrétien prend grand plaisir. Ce plaisir dévient exponentiel quand le Seigneur donne d’entendre Sa voix afin de faire connaître Ses volontés, Ses plans, Ses projets sur la vie d’une personne. Quel plaisir de connaître de façon distincte ce que Dieu désire pour nous, ce qu’Il désire accomplir avec nous, Son appel pour notre vie. Notre marche avec Lui, avec tous les privilèges mais aussi les défis qui y sont attachés.

L’APPEL DE JÉRÉMIE : 

Le prophète Jérémie expérimenta ce plaisir exponentiel quand la parole de l’Éternel vint à lui (Jérémie 1 :4-10) : 4 La parole de l’Éternel me fut adressée, en ces mots : 5 Avant que je t’eusse formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu fusses sorti de son sein, je t’avais consacré, je t’avais établi Prophète des nations. 6 Je répondis : Ah ! Seigneur Éternel ! voici, je ne sais point parler, car je suis un enfant. 7 Et l’Éternel me dit : Ne dis Pas: Je suis un enfant. Car tu iras vers tous ceux auprès de qui je t’enverrai, et tu diras tout ce que je t’ordonnerai. 8 Ne les crains point, car je suis avec toi pour te délivrer, dit l’Éternel. 9 Puis l’Éternel étendit sa main, et toucha ma bouche; et l’Éternel me dit : Voici, je mets mes paroles dans ta bouche. 10 Regarde, je t’établis aujourd’hui sur les nations et sur les royaumes, pour que tu arraches et que tu abattes, pour que tu ruines et que tu détruises, pour que tu bâtisses et que tu plantes.

Jérémie reçut les paroles de l’Éternel. Comme nombres d’entre nous, il regarda à ses limites. Dans le cas de Jérémie, son âge fut son facteur limitatif, pas celui de Dieu. Quoi de plus rassurant quand le Seigneur toucha la bouche de Jérémie et le rassura qu’Il mettra dans sa bouche ce qu’il devra dire. J’aime tout particulièrement la façon dont Jérémie le relate : l’Éternel étendit Sa main, et toucha ma bouche;

Le possessif employé ici par Jérémie sonne dans mon esprit comme une marque d’assurance. Sa main (la main de l’Éternel), ma bouche (la bouche de Jérémie). Qui doit-on encore craindre quand les paroles qui sortent de notre bouche ne relèvent plus de nous, quand nous ne parlons plus de notre propre chef. Qui devons-nous encore redouter ?

ET POURTANT, JÉRÉMIE EST ÉPROUVÉ MALGRÉ TOUT :

L’objectif de ce message ne porte pas sur les épreuves de Jérémie qui furent nombreuses. Un message ultérieur y sera consacré.

Alors que l’Éternel pouvait toucher la bouche de Jérémie de Sa main (J’en frissonne), ce dernier devrait être rempli d’une puissance, d’un revêtement divin à rompre tout doute, toute peur, toute inquiétude. Malgré tout, l’exercice du ministère de Jérémie ne fut pas de tout repos. Ce ne fut pas un long fleuve tranquille. Au contraire !

Pour avoir été fidèle à l’Éternel, la famille de Jérémie qui s’était attachée aux pratiques contraires aux prescriptions, aux ordonnances de l’Éternel le rejeta, conspira contre Jérémie qui dénonçait leurs pratiques et tenta même de le tuer (Jérémie 11 :19) : J’étais comme un agneau familier qu’on mène à la boucherie, Et j’ignorais les mauvais desseins qu’ils méditaient contre moi: Détruisons l’arbre avec son fruit ! Retranchons-le de la terre des vivants, Et qu’on ne se souvienne plus de son nom !

À maintes reprises, le peuple s’était levé contre Jérémie, l’humiliant, l’insultant, conspirant contre sa vie.

Le peuple prenait plaisir dans les faux prophètes avec leurs fausses prophéties du goût du peuple. Malheureusement ! Ces faux prophètes disaient des choses que le peuple voulait entendre. Jérémie par contre parlait au nom de l’Éternel. En retour, l’Éternel confirmait les prophéties de Jérémie et confondaient les faux prophètes.

Nombres de chrétiens plient l’échine, perdent leur foi, rompent leur alliance d’avec Christ à cause du rejet dont ils font l’objet dans leur famille.

Jérémie fut rejeté par sa famille, par le peuple. Sa vie fut menacée à maintes reprises. Il fut humilié. Des fois, il fuyait. Pourtant, Dieu lui avait donné toute l’assurance dont il avait besoin. Cette assurance qui lui avait permis de se lancer dans la mission qu’il tenait de Dieu.

DIEU EST-IL INCONSTANT ?

Dans le tumulte de ses déboires, de ses désillusions, Jérémie crie à Dieu. Le chapitre 15 du livre de Jérémie en est fort évocateur. S’adressant à l’Éternel, on lit par exemple les propos de Jérémie au verset 18 (Version Semeur): Pourquoi ma douleur est-elle continuelle, et ma plaie, incurable? Elle refuse d’être guérie. Me serais-tu bien comme une source qui trompe, comme des eaux qui ne sont pas constantes?

Jérémie n’avait-il pas été rassuré par Dieu ? Pas assez ? N’avait-il pas touché sa bouche de Sa main ?

Au verset 10, Jérémie déclare : Malheur à moi, ma mère, de ce que tu m’as fait naître Homme de dispute et de querelle pour tout le pays ! Je n’emprunte ni ne prête, Et cependant tous me maudissent.

Face à ce désespoir, à ces complaintes de Jérémie, Dieu n’est pas silencieux. Heureusement !

TU SERAS MA BOUCHE :

Ô Dieu, Tu nous aimes. Tu aimes Tes enfants. Tu aimes La création, Ta création. Tu aimes Ta créature, Tu aimes l’Homme.

Dieu ne nous envoie pas en vain. Il est avec nous. Il n’est pas inconstant. Lors de l’appel de Jérémie, n’avait-Il pas aussi dit à Jérémie (Jérémie 1 :8): Ne les crains point, car je suis avec toi pour te délivrer, dit l’Éternel.

Les épreuves de Jérémie, Dieu n’en était pas surpris ! Seulement, Jérémie n’avait pas à redouter cette adversité à laquelle il faisait face. Ces épreuves étaient en réalité une conséquence inévitable du ministère qui lui était confié. Comment faire rayonner l’Esprit de Dieu au milieu des ténèbres, allumer la lampe de Dieu en plein milieu des ténèbres afin de les repousser, ceci sans adversité aucune ?

Dieu Lui-même avait dit à Jérémie : Je t’établis aujourd’hui sur les nations et sur les royaumes, pour que tu arraches et que tu abattes, pour que tu ruines et que tu détruises, pour que tu bâtisses et que tu plantes.

Il ajoute au verset 19 du chapitre 1 : Ils te feront la guerre, mais ils ne te vaincront pas; car je suis avec toi pour te délivrer, dit l’Éternel.

Répondre à l’appel de Dieu n’est pas une partie de plaisir. La mission est d’arracher et d’abattre la semence, les plantes, les plants et les plans du diable afin de bâtir, de planter et de semer ce qui est de Dieu.

En réponse aux complaintes de Jérémie, j’aime la réponse de Dieu (Jérémie 15 :19-20) : C’est pourquoi ainsi parle l’Éternel : Si tu te rattaches à moi, je te répondrai, et tu te tiendras devant moi; Si tu sépares ce qui est précieux de ce qui est vil, tu seras comme ma bouche. C’est à eux de revenir à toi, Mais ce n’est pas à toi de retourner vers eux. Je te rendrai pour ce peuple comme une forte muraille d’airain; Ils te feront la guerre, mais ils ne te vaincront pas; Car je serai avec toi pour te sauver et te délivrer, Dit l’Éternel. Je te délivrerai de la main des méchants, Je te sauverai de la main des violents.

Comment pouvons-nous nous empêcher de comparer ces propos de Dieu qui renouvelle Son alliance avec Jérémie à la première alliance énoncée au chapitre 1 ?

Tout d’abord, Dieu ne se justifie face aux trois questions de Jérémie (Version Semeur) : Pourquoi ma douleur est-elle continuelle, et ma plaie, incurable? Elle refuse d’être guérie. Me serais-tu bien comme une source qui trompe, comme des eaux qui ne sont pas constantes?

Dans la version Louis Second : Pourquoi ma souffrance est-elle continuelle ? Pourquoi ma plaie est-elle douloureuse, et ne veut-elle pas se guérir ? Serais-tu pour moi comme une source trompeuse, Comme une eau dont on n’est pas sûr ?

Dieu n’ignore pas les souffrances de Jérémie, mais Il l’interpelle.

Jérémie semble avoir perdu ses boussoles avec Dieu. En réalité, il les a perdues. Un fossé est creusé entre Jérémie et Dieu. La question de Jérémie montre à quel point il n’est plus certain de rien, même pas de la mission que Dieu lui a confiée : Serais-tu pour moi comme une source trompeuse, Comme une eau dont on n’est pas sûr ?

À cette question, Dieu ne Se justifie pas. Il ne condamne non plus Jérémie. Au contraire, Dieu renouvelle Son alliance : tu seras comme ma bouche.

Ô Dieu, Tu es bon, Tu es merveilleux.

Contrairement à l’appel initial, même si Dieu ne condamne pas Jérémie, Il définit un nouveau cadre (les juristes parleraient de cadre juridique), de nouvelles conditions à Jérémie afin qu’il continue d’être sa bouche : Si tu te rattaches à moi, je te répondrai, et tu te tiendras devant moi; Si tu sépares ce qui est précieux de ce qui est vil, tu seras comme ma bouche.

Le préalable pour Jérémie pour continuer à être la bouche de Dieu est qu’il doit se rattacher à Dieu. Il doit séparer ce qui est précieux de ce qui est vil…

Si tu te rattaches à moi, je te répondrai, et tu te tiendras devant moi; Si tu sépares ce qui est précieux de ce qui est vil, tu seras comme ma bouche.

Comme dans la première alliance, Dieu rappelle encore à Jérémie que l’adversité ne sera pas ôtée de son chemin : Je te rendrai pour ce peuple comme une forte muraille d’airain; Ils te feront la guerre, mais ils ne te vaincront pas; Car je serai avec toi pour te sauver et te délivrer, Dit l’Éternel. Je te délivrerai de la main des méchants, Je te sauverai de la main des violents.

C’est certain que Jérémie fera de nouveau face à la guerre, probablement en homme plus aguerri cette fois. C’est aussi certain qu’il ne sera pas vaincu puisque Dieu le lui a dit.

DANS L’ADVERSITÉ, SI TU TE RATTACHES À DIEU, IL TE RÉPONDRA, ET TU TIENDRAS DEVANT LUI :

J’aime bien la séquence de cette réponse de Dieu à Jérémie : Si tu te rattaches à moi, je te répondrai, et tu te tiendras devant moi;

Dans notre marche chrétienne, la grâce occupe une place prépondérante. C’est une valeur absolue qui ne peut être relativisée d’aucune manière.

Par contre, la grâce ne saurait obstruer nos responsabilités dans notre marche avec Dieu. L’appel de Dieu sur la vie de Jérémie était une grâce. Nous avons eu la grâce d’être appelés au salut par notre Sauveur et Seigneur Jésus Christ. D’aucuns ont également eu la grâce d’être appelés aux services.

Au début de cette marche chrétienne, nous sommes parfois, sinon très souvent animés d’un zèle à tout rompre. Nous désirons crier sur tous les toits notre appartenance à une nouvelle famille, la grande famille de Christ. Nous voulons entraîner avec nous le plus grand nombre pour vivre les délices de cette nouvelle vie avec nous. La désillusion ne tarde pas à s’imposer à nous quand nous subissons la pression familiale, sociétale, collégiale etc.

Cette pression s’accompagne souvent des conséquences non mineures (perte d’emploi, marginalisation en société, rejet familial) qui peut nous conduire à nous poser des questions du type :

Si l’Éternel est avec moi, pourquoi ai-je subi cette injustice ? (Juges 6 :13)

Pourquoi ma souffrance est-elle continuelle ?

Pourquoi ma plaie est-elle douloureuse, et ne veut-elle pas se guérir ?

Serais-tu pour moi comme une source trompeuse, Comme une eau dont on n’est pas sûr ?

Et pourtant, nous n’avions pas douté de l’appel de Dieu à notre salut, à Son service. Nous nous questionnons alors sur l’alliance dont Christ nous a gratifiée en nous faisant participant de la Gloire de Dieu. Alléluia !

Les réponses de Dieu sont magnifiques, Lui qui ne se repent pas de Ses dons et de Son appel (Romains 11 :29).

Dans la séquence de la réponse de Dieu à Jérémie, du renouvellement de Son alliance, Il passe de « Tu te tiendras devant moi » à « Tu seras ma bouche ». Il y’a donc cette évolution qui traduit du désir de Dieu d’avoir plus de proximité avec Son serviteur. À la grâce dont a bénéficié Jérémie, Dieu conditionne cette évolution séquentielle à la responsabilité qui incombe à Jérémie. Si Jérémie se rattache à Lui alors Il lui répondra, alors il tiendra devant Lui. Jérémie devra donc au préalable se rattacher à Dieu. Il y’a une responsabilité définie par Dieu à laquelle devra s’exercer Jérémie : Il doit se rattacher à Dieu.

On pourrait donc logiquement se poser la question de savoir si Jérémie s’était éloigné de Dieu. La réponse est évidente : OUI !

Dieu nous appelle à œuvrer dans un environnement hostile. Jésus Christ fait de nous la lumière du monde et le monde qui ne l’a point reconnu, qui l’a rejeté nous oppose une adversité à tout rompre (Matthieu 5 :14; Jean 17 :25; Jean 15 :18; Matthieu 10 :22; Jean 3 :19).

Il est écrit dans Jean 3 :18-19 Celui qui croit en Lui n’est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et ce jugement c’est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises.

Le monde n’est que ténèbres. Hélas ! Comme tous les humains, les chrétiens évoluent dans ce même espace pour lequel ils sont appelés à apporter la lumière de Christ dont ils sont le reflet : Nous sommes la lumière du monde (Matthieu 5 :14). En évoluant dans cet espace hostile, il est impératif de ne jamais baisser sa garde. Il est impératif de rester attacher, rattacher à Dieu sans cesse pour ne pas être ébranlé par le monde, par cet ennemi qui veille comme un lion rugissant cherchant qui dévorer (1 Thessaloniciens 5 :17; 1 Pierre 5 :8). On lit dans Luc 21 :36 Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l’homme.

J’aime tout particulièrement cette suite que Dieu réserve en réponse à notre attachement à Lui : Je répondrai. Alléluia !

Jérémie lui-même pouvait le dire : Invoque-moi, et je te répondrai; Je t’annoncerai de grandes choses, des choses cachées, Que tu ne connais pas (Jérémie 33 :3).

Lorsque Dieu nous répond, c’est pour nous annoncer des grandes choses, des choses cachées que nous ne connaissons pas. C’est alors que nous pouvons tenir devant Lui.

SÉPARES CE QUI EST PRÉCIEUX DE CE QUI EST VIL POUR ÊTRE LA BOUCHE DE DIEU :

Dieu ne veut pas seulement que nous tenions devant Lui. Il veut que nous soyons Sa bouche.

C’est à juste titre de se demander qu’est-ce que Dieu reprochait à Jérémie au point de lui dire de séparer ce qui est précieux de ce qui est vil.

Jérémie avait clairement perdu la boussole de Dieu pour sa vie. C’est ce qui l’a plongé dans cette phase de grand doute face à l’adversité qui, faut-il le rappeler, est le lot quotidien du chrétien et des hommes de Dieu, ceux qui sont appelés à administrer au nom de Dieu. Nul qui parle dans ce monde au nom de Dieu n’est à l’abri de l’adversité. Comme nous le savons déjà, face à cette adversité, Il ne nous abandonne pas.

Tout de même, c’est la perte de la boussole de Dieu, de Ses directives qui nous fait vaciller. Parce que nous vacillons, il nous devient difficile, très difficile de conserver notre acuité spirituelle, de développer notre audition spirituelle, de séparer ce qui est précieux de ce qui est vil. Le doute en lui-même est déjà d’une valeur vile aux yeux de Dieu et pourtant Jérémie était envahi par ce doute-là qui est le nôtre quelques fois, quand nous perdons Sa boussole.

Communément, pour nombres de chrétiens, séparer ce qui est précieux de ce qui est vil c’est exclusivement s’éloigner du péché, sortir le péché de notre vie. Oui, on ne saurait séparer ce qui est précieux de ce qui est vil en demeurant dans le péché. Il faut aller plus loin que le simple fait de s’éloigner du péché. Dans l’alliance de Dieu, il y’a des exigences spécifiques aux personnes. Dans mon cas, le Seigneur m’a formellement interdit l’alcool. Je n’en goûte pas. Je n’en goûte plus. De temps à autre, je prends de la bière sans alcool. J’ai d’autres interdits qui me sont spécifiques. Je me dois de tenir ferme sur ces interdits si je veux séparer ce qui est précieux de ce qui est vil afin de plaire au cœur de Dieu. Plus loin encore, il faut continuellement invoquer Dieu, aimer Sa présence pour être sensible aux choses vils qui peuvent aussi varier avec les saisons de Dieu pour nos vies. En évoquant Dieu continuellement, en aimant et en entretenant Sa présence, nous éloignons de nos vies des éléments qui peuvent nourrir en nous le péché plus tard, entre autres éléments le doute, la peur.

Le Seigneur Jésus nous a dit d’aller, qu’Il nous envoie comme des agneaux au milieu des loups, Luc 10 :3. Conformément à Sa recommandation dans Luc 21 :36, nous nous devons de veiller en priant en tout temps, afin d’avoir la force d’échapper à toutes ces choses qui arriveront, afin de paraître debout devant le Fils de l’homme.

Face à l’épreuve, à l’adversité, n’oublions pas le principal : Nous sommes Sa bouche, nous devons demeurer Sa bouche. Pour ce faire, ne soyons pas distraits. Invoquons-le continuellement !

Pasteur Raoul Nguetgna.

Chrétiens TV

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