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Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu’en ce jour il se reposa de toute son œuvre qu’il avait créée en la faisant. Genèse 2,3

Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu’en ce jour il se reposa de toute son œuvre qu’il avait créée en la faisant. Genèse 2,3 Commentaires de la Bible Annotée interlinéaire.

Et Dieu bénit le septième jour et le sanctifia. Bénir, quand il s’agit de Dieu, n’est pas seulement prononcer des paroles bienveillantes ; c’est rendre prospère, fort, heureux. Le septième jour apparaît ainsi comme plus particulièrement rempli de forces et de joies célestes. Par là même, il se trouve sanctifié, c’est-à-dire mis à part pour une destination sainte, ce qui naturellement ne s’applique pas seulement à ce sabbat divin, mais aussi à tous les sabbats humains qui se suivront de semaine en semaine : ce sont tous les septièmes jours des hommes qui sont bénis et consacrés dans le septième jour de Dieu.

L’homme aussi, au jour de son sabbat, contemple l’œuvre divine, et il participe à la joie de Dieu. Heureux, s’il peut se réjouir aussi en contemplant sa propre œuvre de la semaine, ou si, ne le pouvant, il profite de ce jour pour s’en humilier ! Aussi, dans le quatrième commandement, Moïse rappelle-t-il le devoir fondé sur cette parole de Dieu, de ne pas confondre ce jour avec tous les autres : Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier.

Ce mot souvenir ne peut s’entendre dans le sens qu’on lui donne parfois : N’oublie pas de garder le jour que je consacre aujourd’hui, car le motif indiqué est tiré expressément de notre récit.

La répétition dans ces trois versets des mots : l’œuvre qu’il avait faite, rappelle à l’homme que, pour être béni, le sabbat doit être précédé du travail de la semaine. Le travail de la semaine doit être complet, comme celui de Dieu, pour que l’homme ait le droit de cesser d’agir et de célébrer le sabbat (Exode 20.9).

Ces sabbats périodiques sont autant de jalons destinés à conduire l’homme au repos parfait et éternel en Dieu, dont ils sont comme une anticipation (Hébreux 4.9).

Dans la nouvelle alliance, le sabbat a été transporté du septième au premier jour de la semaine. Ce changement a pu avoir lieu parce qu’une nouvelle création est intervenue en Jésus-Christ ; la proportion d’un jour sur sept a cependant été maintenue, parce que l’ancienne création subsiste encore et dans la nature et chez le chrétien lui-même à côté de la nouvelle, celle-ci étant restreinte pour le moment à l’ordre spirituel.

L’auteur s’est-il représenté ce septième jour comme se terminant ainsi que les précédents ? Il ne dit pas : il y eut un soir, comme pour les autres jours ; il ne parle pas non plus d’un huitième jour ; et comme l’essence de ce jour est que Dieu cesse de créer quelque chose de nouveau, et que l’état des choses fondé alors dure encore, nous sommes amenés à penser qu’aux yeux de l’auteur et quant à ce qui concerne l’œuvre de la nature, le repos du septième jour dure encore ; il ne cessera que lorsque Dieu fera paraître de nouveaux cieux et une nouvelle terre.

S’il en est ainsi, il est impossible de ne pas tirer de ce fait une conclusion rétrospective sur le sens qu’il attachait aux six premiers jours.

Extrait des commentaires de la Bible Annotée interlinéaire – Les commentaire de la Bible Annotée chapitre par chapitre.

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