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Les médecins manifestent, Emmanuel Macron promet des moyens

PARIS (Reuters) – Huit mois après le début d’un mouvement social inédit dans les hôpitaux publics, Emmanuel Macron a répondu jeudi à la colère des personnels, qui étaient plusieurs milliers à défiler à Paris et en province, en annonçant un « plan d’action renforcée » avec des moyens plus importants qu’initialement prévu.

Déplorant un manque d’effectifs, d’équipements et de matériel, le collectif Inter-Hôpitaux et le Collectif Inter-Urgences réclament un plan d’urgence « avec un financement à la hauteur des besoins de santé de la population ».

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« Soignants en pénurie au péril de vos vies », « Buzyn touche pas à mon hosto », « Soigne-toi et tais-toi », pouvait-on lire sur des pancartes dans le cortège qui a défilé, dans le calme, de Port-Royal à Invalides.

« On a besoin de pognon immédiatement », a déclaré Christophe Prudhomme, porte-parole de l’Association des médecins urgentistes de France, sur BFM TV. « Il faut que l’objectif national des dépenses d’assurance maladie pour l’hôpital augmente de 5% en 2020. Quand on est dans une période de crise, il y a des choix politiques à faire ».

Née le 18 mars à l’hôpital parisien Saint-Antoine à la suite d’un acte de violence envers des soignants, la contestation s’est étendue à tout le pays. Selon le collectif Inter-Urgences, 268 services d’urgences sur 650 étaient en grève le 11 novembre.

MACRON PROMET PLUS DE MARGES DE MANOEUVRE FINANCIÈRES

En huit mois, les revendications des personnels, qui dénoncent une dégradation de leurs conditions de travail et un manque de moyens, n’ont pas changé : hausse des salaires, prime de 300 euros nets par mois, 10.000 postes d’infirmiers et autres aides-soignants en plus et réouverture des lits supprimés.

Le "plan d'urgence" en faveur de l'hôpital sera présenté mercredi prochain par le Premier ministre Edouard Philippe, a annoncé jeudi Emmanuel Macron, qui a assuré qu'il permettrait de dégager des marges de manoeuvre financières. /Photo prise le 12 novembre 2019/REUTERS/Ludovic Marin

Le « plan d’urgence » en faveur de l’hôpital sera présenté mercredi prochain par le Premier ministre Edouard Philippe, a annoncé jeudi Emmanuel Macron, qui a assuré qu’il permettrait de dégager des marges de manoeuvre financières. /Photo prise le 12 novembre 2019/REUTERS/Ludovic Marin

Le gouvernement a présenté à trois reprises – en juin, le 2 septembre et le 9 septembre – une série de dispositions, sans parvenir à éteindre la colère.

Assurant avoir entendu « la colère » et « l’indignation », Emmanuel Macron a annoncé que le plan promis par la ministre de la Santé Agnès Buzyn serait dévoilé mercredi prochain par le Premier ministre Edouard Philippe qui en précisera l' »ampleur, les montants, le calendrier et les modalités techniques ».

« Nous devons investir et assumer investir plus fortement que nous n’avions au début envisagé de le faire parce que la situation est encore plus grave que celle que nous avions analysée », a déclaré le président lors d’un déplacement dans la Marne, reconnaissant que le plan « Ma santé 2022 » présenté en septembre 2018, n’allait « pas assez vite ».

Reste à savoir si les annonces du nouveau plan seront suffisantes. Les deux collectifs ont d’ores et déjà prévenu que le plan d’urgence ne serait acceptable qu’avec un objectif national de dépenses d’assurance maladie (Ondam) à plus de 4%.

L’Ondam est pour l’heure limité dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2020 à 2,3 % de hausse pour l’ensemble des dépenses de santé, dont 2,1 % pour les hôpitaux.

(Marine Pennetier, avec Elizabeth Pineau, édité par Sophie Louet)

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