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La France dévoile son plan de vaccination contre le covid

En attendant l’autorisation d’un vaccin contre le coronavirus, la Haute Autorité de santé (HAS) a proposé le plan de vaccination qui sera appliqué par le gouvernement français.

 D’après un sondage IFOP pour le journal du dimanche, seulement 41 % des Français ont l’intention se faire vacciner afin de se protéger contre le covid-19. Pourtant, dans son allocution du 24 novembre, Emmanuel Macron a tenu à préciser qu’il « ne rendrait pas la vaccination obligatoire ». Une position qui est partagée par la Haute Autorité de la santé (HAS), laquelle précise qu’à ce stade, une disposition obligatoire pourrait s’avérer contre-productive en raison de la défiance de plusieurs Français à l’encontre des vaccins.

Pour l’heure, de nombreux essais cliniques sont progressivement en train de dévoiler leurs résultats. Le laboratoire Moderna a d’ailleurs déposé, lundi 30 novembre, une demande d’autorisation afin de distribuer son nouveau vaccin. Le tandem Pfizer-BioNTech, qui est pour le moment en tête de la course, pourrait voir son vaccin validé par l’Agence européenne des médicaments (EMA) avant la fin de l’année. Six candidats vaccins ont d’ailleurs déjà été précommandés par l’Union européenne, laquelle envisage une campagne de vaccination « rapide et massive ».

La HAS a proposé au gouvernement français un plan de vaccination en cinq phases. Cette stratégie, élaborée en juillet dernier et peaufinée au fur et à mesure, vise un double objectif : réduire les hospitalisations et les décès, et maintenir les activités essentielles au bon fonctionnement du pays. La HAS s’est basée sur deux facteurs pour établir ces priorisations. À savoir le facteur de risque individuel de développer une forme grave de la maladie, puis l’exposition accrue au virus. On envisage, si tout se déroule comme prévu, une vaccination de 1,5 millions de Français durant le mois de janvier 2021, et cela en deux doses (une piqûre puis un rappel).

Voici les différentes étapes qui ont été retenues par la HAS :

 Première phase
Les premières doses du vaccin seront prioritairement administrées aux personnes âgées résidant en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD)ou tout autre hébergement collectif similaire. Cette population représente un tiers des décès liés au covid-19 depuis le début de l’épidémie. Ensuite seront vaccinés les professionnels du secteur de la santé âgés de plus de 65 ans et/ou présentant des comorbidités. Il s’agit ainsi des professionnels des EHPAD et des unités de soins de longue durée (USLD)

Deuxième phase
La HAS recommande de vacciner ensuite les personnes âgées de plus de 75 ans, puis les personnes de 65 à 74 ans présentant des comorbidités, et ensuite les personnes de plus de 65 ans sans comorbidité connue. Seront enfin vaccinées les personnels de santé âgés de plus de 50 ans.

Troisième phase
À ce stade, la HAS demande de faire vacciner l’ensemble des personnes de plus de 50 ans au sein de la population globale, puis les personnes âgées de moins de 50 ans et qui présentent des comorbidités. La vaccination des professionnels issus des secteurs indispensables au bon fonctionnement du pays est également recommandée (sécurité et éducation par exemple).

Quatrième phase
Durant cette phase, il s’agira de vacciner les personnes fortement exposée au SRAS-Cov-2, du fait de leur activité professionnelle ou de leur exposition au public. Il faudra aussi prendre en compte les personnes vulnérables ou précaires ayant un pronostic défavorable en cas d’infection au covid-19. Il peut s’agir des prisonniers, des SDF, des malades psychiatriques, etc.

Cinquième phase
Enfin, sous réserve que les doses vaccinales soient disponibles, la HAS préconise que la vaccination des personnes de plus de 18 ans et sans aucune morbidité puisse être effectuée.

Au vu de ces différentes phases, il est à signaler que les Français de moins de 18 ans ne seront pas concernés par ce plan de vaccination. La HAS rappelle que les comorbidités dont il est question ici, sont celles qui sont référencées dans la littérature scientifique sur le sujet : « obésité (IMC >30) en particulier chez les plus jeunes, BPCO et insuffisance respiratoire, hypertension artérielle compliquée, insuffisance cardiaque, diabète de types 1 et 2, insuffisance rénale chronique, cancers récents de moins de trois ans, transplantation d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques et trisomie 21 ».

D’autres pathologies ou formes de handicap pourront être intégrées au fur et à mesure de l’acquisition des connaissances.

Reste maintenant à s’assurer que cette nouvelle campagne ne soit pas un fiasco, à l’instar de celle de 2009 contre le virus H1N1 dont les millions de doses avaient dues être inutilisées…

 

 

Ecclésiaste Deudjui

(+237) 696.469.637

doualatour@yahoo.fr

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