La Chine durcit la répression de la violence contre le personnel médical
La Chine a durci sa répression de la violence exercée contre les membres du personnel médical, dans le cadre de ses efforts pour lutter contre l’épidémie du nouveau coronavirus, a annoncé vendredi le ministère chinois de la Sécurité publique.
Jeudi, la police chinoise avait déjà enquêté sur 277 personnes dans 232 cas d’agression sur des membres du personnel médical ou de perturbation de leur travail, a indiqué Li Jingsheng, chef du bureau d’administration de la sécurité du ministère, lors d’une conférence de presse.
« A l’heure actuelle, le traitement médical global dans le pays est stable et ordonné », a indiqué M. Li, ajoutant que quelque 27.000 différends entre médecins et patients avaient été résolus et que plus de 15.000 risques potentiels pour la sécurité publique avaient été rectifiés en date de jeudi.
Notant qu’il est vital pour les organes de la sécurité publique de protéger la sécurité du personnel médical, de maintenir l’ordre dans les hôpitaux et d’assurer la prévention et le contrôle de l’épidémie, M. Li a déclaré qu’une série de mesures avaient été prises pour enrayer la violence contre les médecins.
Le ministère a ordonné aux départements locaux de renforcer la présence policière autour des établissements médicaux en déployant 120.000 policiers pour assurer la protection des hôpitaux désignés à travers le pays pour les patients infectés par le virus 24 heures sur 24.
Le ministère a collaboré avec la Commission nationale de la santé, la Cour populaire suprême et le Parquet populaire suprême pour publier un communiqué précisant plusieurs actes illégaux à l’encontre des membres du personnel médical, dont la diffamation, les coups et blessures, le meurtre et les comportements susceptibles d’exposer les membres du personnel médical à l’infection, ce qui entraînerait des peines sévères et même la peine de mort.
M. Li s’est également engagé à sanctionner sévèrement les actes de transmission délibérée du nouveau coronavirus.
