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Des mesures de dépistage du coronavirus 2019-nCoV

Les mesures de dépistage du nouveau coronavirus (2019-nCoV), qui a coûté la vie à 56 personnes et en avait infecté au moins 1.975 en Chine continentale en date de samedi, ont été renforcées dans les aéroports internationaux de nombreux pays pour éviter sa propagation.
Ce nouveau coronavirus cause des symptômes similaires au rhume ou à la grippe, dont de la toux et de la fièvre, et peut s’agraver en une pneumonie mortelle.
En France, avec trois cas confirmés, le pays ouvrira dimanche un centre médical à l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle à Paris afin de procéder à des contrôles sur les voyageurs arrivant de Chine, a rapporté la radio publique Franceinfo.
Au Liban, le ministre de la Santé, Hamad Hassan, a déclaré samedi qu’une équipe médicale avait été établie à l’aéroport international de la capitale Beyrouth, avec l’utilisation de scanners thermiques pour dépister les voyageurs à leur arrivée.
Les responsables de l’aéroport ont affirmé qu’une quarantaine avait été mise en place et que tous les passagers arrivant de Chine et de Thaïlande doivent remplir un questionnaire médical avant d’atterrir.
L’Autorité générale saoudienne de l’aviation civile a indiqué que le pays avait mis en place des mesures de prévention ciblant les voyageurs venant de pays et régions affectés par le 2019-nCoV.
Au Soudan, « les autorités sanitaires contrôleront tous les passagers arrivant dans le pays », a souligné Babiker Al-Magboul, directeur du Département général du contrôle des urgences et des épidémies du ministère de la Santé, ajoutant qu' »un centre de traitement sera installé dimanche à l’aéroport ».
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a expliqué jeudi qu’il était « trop tôt » pour déclarer que cette épidémie du nouveau coronavirus est une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI), mais a averti que le nombre de cas pourrait augmenter car le coronavirus reste encore mal connu.
Le ministre allemand de la Santé, Jens Spahn, a assuré jeudi au cours d’une interview télévisée que « nous prenons cela très au sérieux. Nous sommes vigilants mais gardons la tête froide ».
Les autorités sanitaires des Etats-Unis et du Royaume-Uni ont indiqué que le risque sanitaire immédiat du 2019-nCoV pour leurs populations respectives est considéré comme « faible ».
Samedi, le Sri Lanka a rapporté deux cas suspects tandis que le Canada a confirmé son premier cas.
La Thaïlande a pris des mesures de quarantaine sanitaire et a déclaré être prête à suivre les conseils de l’OMS.
La Mongolie a décidé de fermer toutes les écoles et crèches jusqu’au 2 mars afin d’empêcher la propagation du virus.
Le ministre néo-zélandais de la Santé, David Clark, a expliqué que même s’il n’y avait aucun cas signalé de 2019-nCoV en Nouvelle-Zélande, le gouvernement avait décidé de prendre des mesures de précaution après que l’Australie a confirmé un cas.
La ville chinoise de Wuhan, depuis laquelle le coronavirus s’est propagé et qui est déjà confinée, a maintenant interdit la circulation de la plupart des véhicules privés dans le centre-ville. Trente provinces de Chine ont activé une réponse d’urgence de niveau 1, la plus élevée d’un système à quatre niveaux, pour contenir la propagation de la pneumonie virale.
Les autorités sanitaires chinoises ont annoncé dimanche que 1.975 cas de pneumonie causée par le nouveau coronavirus avaient été confirmés dans le pays samedi en fin de journée, dont 324 dans un état critique.
En outre, 10 cas confirmés ont été signalés dans les régions administratives spéciales de Hong Kong et Macao et à Taiwan, avec cinq cas à Hong Kong, deux à Macao et trois à Taiwan.
Les cas confirmés à l’étranger ont été signalés en Thaïlande (4 dont 2 guéris), au Japon (2 dont 1 guéri), en Corée du Sud (2), aux Etats-Unis (2), au Vietnam (2), à Singapour (3), en Malaisie (3), au Népal (1), en France (3) et en Australie (1).
Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a remercié le gouvernement chinois pour sa coopération et sa transparence, soulignant que celui-ci avait rapidement réussi à isoler et séquencer le virus et qu’il avait partagé la séquence génétique du virus avec l’OMS et la communauté internationale.
Mercredi, au cours de conversations téléphoniques séparées avec le président français Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel, le président chinois Xi Jinping a affirmé que son pays était disposé à travailler avec la communauté internationale pour lutter efficacement contre la propagation de la maladie et maintenir la sécurité sanitaire mondiale.

Chrétiens TV

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