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Covid-19: Pas de relâchement prévient Véran, le déconfinement déjà contesté

PARIS (Reuters) – Olivier Véran a mis en garde vendredi contre tout relâchement dans les comportements individuels face à l’épidémie de COVID-19 alors que la France va entrer lundi prochain dans un déconfinement progressif jugé prématuré par plusieurs spécialistes.

« Les Français savent que la réouverture ne va pas de pair avec la levée de l’attention que nous portons pour nous-mêmes et pour les autres à la circulation du virus », a souligné le ministre français de la Santé sur franceinfo.

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« On n’annonce pas la fin des gestes barrière, on n’annonce pas la fin des précautions. (La fin de l’épidémie) ne se décrète pas (…), c’est nous qui allons la chercher (…) au quotidien en faisant attention. »

Alors que les efforts des Français ont permis, selon le ministre, de voir « le virus baisse(r) de 20% environ par semaine » dans le pays, « en parallèle de ces efforts et tout en continuant de lutter activement contre l’épidémie, et bien nous allons pouvoir retrouver plus de liberté », a-t-il souligné.

Une prudence d’autant plus nécessaire que trois cas de contamination par le variant dit indien ont été identifiés en métropole, deux dans les Bouches-du-Rhône et un dans le Lot-et-Garonne, chez « trois personnes (qui) n’ont pas de lien entre elles », a précisé Olivier Véran.

Alors que ce variant circule déjà dans plusieurs pays européens, « ces trois premiers cas ne sont pas une surprise en soi » mais les autorités sanitaires ont fait le nécessaire pour éviter sa propagation en France, avec l’isolement contraint des personnes concernées et la recherche des personnes contacts à risque, a assuré le ministre.

DÉCONFINEMENT « À L’AVEUGLE », POUR LE PR JUVIN

Estimant que la France aurait franchi le pic de la troisième vague épidémique de COVID-19 mi-avril, l’exécutif compte également sur l’accélération de la vaccination pour accompagner le déconfinement progressif annoncé jeudi par Emmanuel Macron dans la presse quotidienne régionale.

La vaccination sera ainsi ouverte à de nouveaux publics à partir de samedi. Les personnes âgées de 18 à 55 ans, non éligibles pour l’instant, pourront bénéficier de la vaccination si elles souffrent de maladies chroniques, non seulement l’obésité comme annoncé jeudi par le chef de l’Etat mais aussi en cas d’hypertension artérielle, de diabète, d’insuffisance rénale ou de cancer par exemple, a expliqué Olivier Véran.

« Au total, nous élargissons la vaccination à quelque quatre millions de Français fragiles », a-t-il précisé.

Mais malgré ces précautions, le monde médical et scientifique a accueilli très fraîchement la stratégie de levée progressive des restrictions.

« On va déconfiner avec des chiffres moins bons qu’au moment où on a confiné. Il faut bien comprendre que la situation aujourd’hui n’est pas bonne », a jugé Philippe Juvin, chef des urgences de l’hôpital européen Georges-Pompidou, à Paris, et maire Les Républicains de La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine).

« Les conditions du déconfinement se font un peu à l’aveugle. On a un peu l’impression qu’il faut déconfiner parce que tout le monde déconfine », a-t-il estimé vendredi sur France Inter.

Sur LCI, Gilles Deray, chef du service de néphrologie à l’hôpital parisien de La Pitié-Salpêtrière, a dit craindre que cet assouplissement des restrictions n’aboutisse finalement à un nouveau confinement, en jugeant que le seuil de taux d’incidence hebdomadaire fixé à 400 nouveaux cas pour 100.000 habitants afin de permettre cette réouverture « sort de nulle part ».

« Message reçu oui, message accepté non », a-t-il dit au sujet des annonces d’Emmanuel Macron.

De son côté, le président de la Fédération hospitalière de France (FHF), Frédéric Valletoux, a déclaré jeudi à Reuters que la situation restait « sensible ».

« La très légère décrue à laquelle on assiste peut très bien se traduire à nouveau par une remontée dans quelques mois ou dans quelques temps », a-t-il dit en rappelant que la concentration des moyens hospitaliers sur la gestion de l’épidémie de COVID-19 se faisait au prix de nombreuses déprogrammations d’interventions.

(Bertrand Boucey et Myriam Rivet, avec Caroline Pailliez)

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