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Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal. Jacques 4:3

Jacques souligne le lien entre le désir et le comportement, avertissant les chrétiens des conséquences auxquelles peut mener la convoitise. Il a voulu marquer trois degrés dans le développement par lequel les voluptés produisent les guerres et les combats : Vous convoitez et vous n’avez pas, alors vous tuez et jalousez. Cependant vous ne pouvez pas obtenir ; alors vous combattez et vous menez guerre.

« Vous convoitez, et vous ne possédez pas ; vous êtes meurtriers et envieux, et vous ne pouvez pas obtenir ; vous avez des querelles et des luttes, et vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas. Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions. » (Jacques 4:23)

Vous êtes meurtriers et envieux

La soif de plaisir amène les hommes à commettre des choses qu’ils n’auraient jamais rêvé être capables de faire. Les désirs immodérés non satisfaits conduisent à l’envie, au meurtre ou à la haine mortelle qui est un meurtre aux yeux de Dieu. (Matthieu 5 :21,22 ; 1 Jean 3 :15)

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Jacques met en garde contre ce qui résulte lorsqu’on choisit le plaisir au lieu de Dieu. La résultante finale est le crime flagrant. Dans ces circonstances, comme l’histoire de l’humanité depuis le temps de Caïn jusqu’à nos jours le montre clairement, les lois de Dieu sont dédaignées et le plaisir auquel on lâche les rênes prend la situation en mains et mène souvent ses victimes jusqu’au meurtre.

L’histoire d’Achab et de Naboth est l’exemple classique de l’Ancien Testament du pouvoir de la convoitise et des conséquences terribles auxquelles elle peut mener (1 Rois 21-22).

Vous avez des querelles et des luttes

Le sujet des querelles dans l’Église est pénible, comme peut en témoigner quiconque en a fait l’expérience. On s’attend à de telles choses dans le monde, mais il s’agit toujours d’une contradiction choquante de la nature et du dessein mêmes du corps de Christ. On ne s’attend pas, d’ordinaire, à ce que les chrétiens soient méchants et désagréables. Pourtant, il n’est pas besoin de tourner autour de l’Église pendant longtemps avant de rencontrer quelqu’un qui réponde à cette description.

Le verset 2 déclare explicitement que c’est bien le désir illicite qui était responsable des disputes et des conflits qui déchiraient l’Église. Les chrétiens à qui Jacques adresse sa lettre étaient manifestement engagés dans des disputes accompagnées de mots durs, de critiques et de calomnies, autrement dit de méfaits de la langue. Ce sont ces abus du langage que Jacques condamne (Jacques 3 :1-12 ; 4 :11-12 ; 5 :9).

On peut déplorer que l’Église chrétienne ait si souvent connu de telles controverses amères. Le philosophe juif du dix-septième siècle, Spinoza, déclara :

« Je suis étonné que des gens qui se vantent de professer la religion chrétienne – la religion de l’amour, de la joie, de la paix, de la maîtrise de soi et de la charité envers tout – puissent se disputer avec une telle animosité et une telle rancune, et manifester journellement une haine aussi farouche les uns envers les autres ; c’est cela, plutôt que les vertus dont ils parlent, qui est le critère le plus approprié de leur foi. »

Certaines batailles, bien sûr, valent la peine d’être engagées, mais même à ce moment-là, il ne faut pas sacrifier les principes et les vertus de la foi chrétienne. Nous ne connaissons pas le sujet des disputes auxquelles Jacques fait allusion. Quoiqu’il en soit, Jacques semble plus préoccupé par l’esprit égoïste et l’amertume qui accompagnent ces querelles que par le fait de savoir qui avait tort et qui avait raison.

En se laissant conduire par l’Esprit, ces chrétiens devraient être capables de dompter ces impulsions, mais comme leur obéissance est divisée entre Dieu et le monde (Jacques 4 :4, 8), ils n’expérimentent aucune victoire, mais seulement une lutte constante entre la part d’eux-mêmes confiée à Dieu et la part contrôlée par le monde.

Vous demandez, et vous ne recevez pas

Par la dernière proposition du verset 2, Jacques amène un nouvel ordre d’idées : Vous ne possédez pas, parce que vous oubliez ou négligez le seul moyen d’acquérir les vrais biens, la prière. (Matthieu 7 :7-8)

Certains chrétiens demandent des choses à Dieu dans le but de satisfaire leurs désirs égoïstes, mais Dieu n’entend pas de telles requêtes. Leurs prières ne sont pas exaucées parce que leurs mobiles sont mauvais. Sans doute, ils demandent dans une mauvaise intention. Dans leurs convoitises égoïstes, ils ne songent qu’à eux-mêmes, qu’à leurs voluptés. Ils demandent à Dieu les biens de ce monde, afin d’avoir de quoi dépenser pour leurs plaisirs. Comment Dieu exaucerait-il de telles prières ?

Conclusion

Le désir frustré conduit à la violence. Quand vous désirez quelque chose que vous ne parvenez pas à avoir, alors vous êtes prêts à tuer. Quand vous avez envie de quelque chose que vous ne pouvez pas obtenir, alors vous serez jaloux et querelleurs. Vous n’avez pas ce que vous voulez parce que vous ne le demandez pas à Dieu. Vous demandez et vous ne recevez pas parce que vos mobiles sont mauvais ; vous demandez dans une mauvaise intention, afin de dépenser pour vos voluptés. Au lieu de cela, vous feriez mieux de vous abandonner à la volonté de Dieu en vous laissant conduire par le Saint-Esprit.

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