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Un chrétien soudanais forcé à se convertir à l’islam

Le chrétien Mourter Garang Mourter a été forcé à se convertir à l’islam dans le nord du Soudan, où il a été esclave durant trente ans. Il a dû endurer les brimades et les humiliations avant d’être libéré grâce au soutien de l’organisation Solidarité Chrétienne Internationale.

Mourter Garang Mourter était un jeune chrétien engagé lorsqu’il a été enlevé par des milices arabes attaquent des positions de l’Armée populaire de libération du Soudan (APLS) ainsi que son village de Rumaker, dans dans l’Etat du Bahr Al-Ghazal du nord (Soudan du Sud).

Durant trente ans, Mourter Garang Mourter a dû endurer les brimades et les humiliations. Soulagé, il montre maintenant le formulaire qui atteste sa libération.

« Les Arabes m’ont trouvé, capturé et attaché à un cheval », raconte-t-il à Markus Weber, conseiller de Solidarité Chrétienne Internationale. Il ne se souvient que vaguement du chemin vers le nord du pays, où il a été esclave durant une trentaine d’années. « Mais je sais que nous ne recevions de l’eau que tous les deux jours. »

Forcé à se convertir à l’islam

Quelques semaines après son enlèvement, Mourter Garang Mourter est livré comme esclave à Yousif Abakar, un homme arabe résidant dans la localité d’Abujabiir, au Nord (Soudan actuel). Là, le jeune homme doit garder les chèvres de son maître. En outre, après être rentré du champ, il doit se rendre chaque soir à la mosquée. « Cela me répugnait, mais je n’avais pas le choix », déplore-t-il.

Les menaces de mort ne l’effraient pas

Durant trente ans, Mourter Garang Mourter doit supporter comme esclave les humiliations et les châtiments de son maître. Au cours de cette interminable période de souffrance, il est complètement délaissé ; il ne peut pas poursuivre ses études et ne voit jamais de médecin.

En automne 2016, le jeune homme réussit à échapper à son maître cruel en comptant sur le soutien des chrétiens. Mourter Garang Mourter se souvient :

« Avant ma fuite, j’avais appris que le libérateur d’esclaves Osman Bashir se trouvait dans le village voisin d’Adiila. Je savais que c’était ma chance ! Pendant deux jours et deux nuits, j’ai couru d’Abujabiir à Adiila. J’ai eu beaucoup de chance d’y trouver encore Osman. Il m’a emmené avec d’autres esclaves libérés au Soudan du Sud. »

Mourter Garang Mourter est reconnaissant

Mourter Garang Mourter est infiniment reconnaissant envers Solidarité Chrétienne Internationale de pouvoir à nouveau vivre dans sa patrie comme homme libre. Il n’a pas de plus grand désir que de retrouver sa famille et renouer avec la foi chrétienne.

Chrétiens TV

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