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Basuki Tjahaja Purnama (Ahok) libéré le 24 janvier 2019

L’ancien gouverneur du district de la capitale Jakarta, en Indonésie, Basuki Tjahaja Purnama dit Ahok, a été prématurément remis en liberté le 24 janvier 2019. Ce chrétien de 52 ans avait été condamné le 9 mai 2017 par un tribunal de Jakarta à deux ans de prison ferme pour blasphème contre l’islam pour avoir déclaré en septembre 2016 que certains théologiens interprétaient d’une manière erroné d’un verset du Coran selon lequel un musulman ne doit élire qu’un dirigeant musulman.

« Mon père est un homme libre ! » C’est avec ces mots que le fils d’Ahok, Nicholas Sean, est allé chercher son père à la prison de Depok (Java occidental).

Comme gouverneur de Jakarta, Ahok avait en particulier amélioré le réseau routier et il avait aussi réussi à maîtriser la problématique des inondations. Il s’était donc porté candidat pour une seconde législature et il avait le soutien du président Joko Widodo.

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En septembre 2016, au cours d’une tournée électorale, il avait déclaré que les électeurs ne devaient pas se laisser impressionner par ceux qui citaient le Coran pour empêcher son élection. Environ cinq cent mille personnes étaient ensuite sorties dans les rues pour protester.

Basuki Tjahaja Purnama s’était par la suite excusé pour ses déclarations sur le Coran. Mais la furie collective des islamistes ne s’était pas apaisée et il a été destitué le 19 avril 2017, puis condamné le 9 mai à deux ans de prison pour blasphème, en dépit des critiques internationales virulentes.

Basuki Tjahaja Purnama et et son fils Nicolas Sean sont heureux.

BTP au lieu d’Ahok

Ahok a été libéré de prison prématurément pour bonne conduite. Il n’est toutefois pas certain que l’ex-gouverneur revienne à la politique. Il n’aimerait désormais plus être appelé par son surnom chinois Ahok, mais simplement par les initiales de son nom civil Basuki Tjahaja Purnama : BTP.

BTP n’est pas la seule victime d’accusations pour blasphème en Indonésie : en juillet 2018, la bouddhiste Meiliana a été condamnée à dix-huit mois de prison parce qu’elle s’était plainte que les appels à la prière de la mosquée voisine étaient trop bruyants. Et le 11 novembre 2018, après que la politicienne chrétienne Grace Nathalie a annoncé que son parti ne cautionnerait pas l’application de la charia en Indonésie, des musulmans conservateurs ont déposé plainte contre elle.

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