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La Zone de libre-échange africaine pourrait stimuler une croissance durable, selon l’ONU

La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) doit apporter de nouvelles occasions d’investissement et de commerce, renforcer la résilience des économies africaines et réduire les vulnérabilités aux chocs extérieurs, a déclaré mercredi le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres.
« Guidés par le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et l’Agenda 2063 de l’Union africaine, nous devons redoubler d’efforts et exploiter tout le potentiel du commerce et de l’industrialisation pour faire progresser une croissance durable et inclusive », a noté M. Guterres au dernier jour des Dialogues sur l’Afrique 2023 qui se sont déroulés au Siège de l’ONU à New York sous le thème « Marché et échelle : Déverrouiller l’industrialisation grâce au commerce intra-africain ».
Il a affirmé que la ZLECA devrait être un moteur de cette croissance. La croissance robuste que de nombreux pays africains ont connue avant la COVID-19 a été perdue à cause de la pandémie, a-t-il averti, soulignant la nécessité d’intensifier les efforts en vue de la création d’un marché commercial unique sur le continent.
Selon lui, la pandémie a entraîné une hausse des prix des denrées alimentaires et de l’énergie, aggravée par la crise ukrainienne, ce qui a exacerbé la pauvreté, les inégalités et l’insécurité alimentaire.
Les gouvernements ont également été confrontés à la hausse des taux d’intérêt, augmentant le potentiel d’endettement, tandis que le changement climatique a créé des inondations et des sécheresses meurtrières, contribuant au risque de famine.
La mise en œuvre complète de la ZLECA « pourrait générer des gains de revenus allant jusqu’à 9% d’ici 2035, selon les dernières estimations. Cela permettrait à 50 millions de personnes de sortir de l’extrême pauvreté et de réduire les inégalités de revenus », a-t-il ajouté.
Toutefois, pour y arriver, la ZLECA nécessiterait une action dans quatre domaines essentiels, à commencer par l’amélioration de l’accès aux ressources financières et à l’investissement. « Nous avons besoin d’une réforme fondamentale du système financier mondial afin que l’Afrique soit représentée au plus haut niveau », a-t-il dit.
Les obstacles qui freinent le commerce intra-africain et les capacités de production doivent également être éliminés, notamment par la suppression des droits de douane, la mise en place de chaînes d’approvisionnement « Made in Africa » et l’harmonisation des réglementations qui permettraient les investissements.
En outre, M. Guterres a affirmé que l’énergie et ses technologies numériques sont des « éléments essentiels pour renforcer les capacités de production africaines et exploiter pleinement le potentiel d’entreprenariat et d’innovation africain ».
Enfin, il a insisté sur l’investissement dans le capital humain, « la population dynamique, jeune et innovante de l’Afrique » représentant à la fois « une main-d’œuvre dynamique et un marché gigantesque ».

Chrétiens TV

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