Le temps de la moisson!
La plaine s’ondulait, par le souffle du vent Les épis couleur d’or, s’inclinaient maintenant Le temps était venu, aujourd’hui, pas demain Il fallait à présent, moissonner le bon grain. C’était pendant l’hiver, qu’il avait labouré, Que la terre fut brisée, et puis ensemencée Très tôt, dès l’aurore, tout le jour jusqu’au soir Un homme avait semé, plein d’énergie, d’espoir. Semons ! Semons encore ! Sans jamais nous lasser Le message divin, que Christ nous a laissé Des cœurs à préparer, surtout dans la prière Que Dieu puisse leur parler, de diverses manières. La moisson est grande, proclame le Seigneur Levez enfin vos yeux, le temps est au labeur Que rien ne soit perdu, pas un épi précieux Vous êtes ouvriers du royaume des cieux. Bientôt viendra le temps, c’est celui de la fin Quand Christ apparaîtra, apparaîtra soudain Cela est annoncé, ne soyons pas surpris Œuvrons pendant le jour, voici que vient la nuit.
Lecture : Matthieu 9 v 37 :
Alors il dit à ses disciples : La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson.
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L’image de la moisson est constante et répétée par Jésus-Christ dans les Évangiles pour parler du royaume des cieux, et exhorter le croyant à y participer. La moisson se faisait et se fait toujours à un moment précis, quand les épis sont mûrs. Le temps est court et les moissonneurs doivent se hâter pour achever le travail avant que la pluie ne vienne détruire la précieuse récolte.
Jésus le dira à ses disciples : « Ne dites-vous pas qu’il y a encore quatre mois jusqu’à la moisson ? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui blanchissent pour la moisson » (Jean 4 v 35). En replaçant ce verset dans son contexte, nous constatons que Jésus est en train de récolter une belle moisson, par cette femme samaritaine, alors qu’eux sont préoccupés à des choses plus terrestres, qu’ils ne réalisent pas l’urgence et la priorité de Jésus ; le salut de cette femme. C’est ainsi qu’il bouleverse leur calendrier qui était en décalage avec celui de Jésus. La moisson était certainement prévue quatre mois plus tard ; mais une autre moisson, celles des âmes perdues étaient urgentes et qu’il ne fallait plus attendre : « Celui qui observe le vent ne sèmera point, et celui qui regarde les nuages ne moissonnera point » (Ecclésiaste 11 v 4).
Nous avons souvent un décalage avec le Seigneur, qui lui voit l’urgence de l’œuvre du royaume de Dieu ; alors que nous, nous sommes attachés à un planning, à un agenda. Mais la moisson est là et le Seigneur attend que les moissonneurs que nous sommes se mettent à l’ouvrage. Mais la moisson commence aux semailles, car sans elles il n’y a pas de moisson !
« Ne vous y trompez pas : On ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi » (Galates 6 v 7).