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Entrer dans un bon pays

Un bon pays, une bonne année, voilà ce que nous souhaitons pour chacun, pour chaque famille et pour l’Église. Une bonne année, oui ! Mais aussi en relation avec notre travail, et notre engagement dans l’œuvre de Dieu.

Lecture :

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Deutéronome 8 v 7 à 18 : « Car l’Éternel, ton Dieu, va te faire entrer dans un bon pays, pays de cours d’eau, de sources et de lacs, qui jaillissent dans les vallées et dans les montagnes ; pays de froment, d’orge, de vignes, de figuiers et de grenadiers ; pays d’oliviers et de miel ; pays où tu mangeras du pain avec abondance, où tu ne manqueras de rien ; pays dont les pierres sont du fer, et des montagnes duquel tu tailleras l’airain. […] Garde-toi d’oublier l’Éternel, ton Dieu, […] Souviens-toi de l’Éternel ton Dieu, car c’est lui qui te donnera la force pour les acquérir, […] »

« Un bon pays » (v 7a) :

Un bon pays, une bonne année, voilà ce que nous souhaitons pour chacun, pour chaque famille et pour l’Église.

Un bon pays ?

Pourtant quand nous lisons dans le livre du prophète (Joël 1 v 10 à 12) : « Les champs sont ravagés, la terre est attristée ; car les blés sont détruits, le moût est tari, l’huile est desséchée […] la moisson des champs est perdue […] tous les arbres des champs sont flétris […] »

Mais où est donc ce bon pays promis ? « Les greniers sont vides, les magasins sont en ruines, car il n’y a point de blé. » (v 17).

Et la description faite par Jérémie n’est guère plus réjouissante : « La terre est saisie d’épouvante, parce qu’il ne tombe point de pluie dans le pays, et les laboureurs confus se couvrent la tête […] » (Jérémie 14 v 4).

Le Seigneur se serait-il trompé ? Non, mais Israël n’a pas respecté son alliance avec son Dieu. Israël s’est écarté, voir éloigné de la Parole de Dieu, et c’est ainsi que « le bon pays » s’est transformé en désert, en désastre.

L’année sera-t-elle bonne ? Nous ne contrôlerons pas toutes les situations, mais elle sera bonne pour nos vies, nos âmes, si nous gardons les yeux fixés sur le Seigneur ; si nous écoutons sa voix avec ce désir de lui obéir Oui ( ?), elle sera bonne en dépit des circonstances, car lui le Tout-Puissant la rendra bonne pour nos vies.

Un bon pays ?

Mais que veut dire ces paroles retrouvées dans les Proverbes (24 v 31) ? : « Les épines y croissaient partout, les ronces en couvraient la surface, […] » Nous sommes (encore) en décalage concernant les promesses du livre du Deutéronome ! Mais ce tableau est attribué à un « paresseux ». Et celui-ci croyait peut-être que selon les promesses de Dieu, le blé, l’orge, les vignes allaient « pousser tous seuls », sans laboure, sans semailles, ni moisson ? Que le vin serait sur la table comme par enchantement ?

« Pays où tu mangeras du pain avec abondance, où tu ne manqueras de rien ; […] » (Deutéronome 8 v 9a).

Dans la mesure que tu seras à l’ouvrage, aux champs, à la vigne ou encore à pétrir la pâte et à faire cuire ton pain !

Une bonne année, oui ! Mais aussi en relation avec notre travail, et notre engagement dans l’œuvre de Dieu. A nous de transformer le blé en pain : Par la foi en la Parole de Dieu, ses promesses deviendront pour nous du pain en abondance ; par la prière de la foi, Dieu concrétisera ma demande en « pain d’exaucement »

Un bon pays ?

Un pays avec ses frontières, ses limites, et c’est dans ce pays que Dieu bénira, pas en deçà, ni au-delà !

L’année comme un pays avec ses limites, mois, semaines, jours, heures, minutes et secondes. Nous savons que nous sommes limités par le temps, et que notre condition humaine nous limite, par la fatigue. Dieu ne nous demandera pas d’aller au-delà de nos limites, mais de bien gérer notre temps, de limiter certaines choses au profit d’autres plus importantes.

N’allons pas dans tous les sens, mais demeurons dans les limites de la Parole de Dieu et suivant les instructions du Saint-Esprit. « Pour nous, nous ne voulons pas nous glorifier outre mesure, mais seulement dans la limite du champ d’action que Dieu nous a assigné […] Nous ne dépassons point nos limites, […] Nous ne nous glorifions pas des travaux d’autrui qui sont hors de nos limites. » (2 Corinthiens 10 v 13 à 15).

« Pays de cours d’eau, de sources et de lacs, qui jaillissent dans les vallées et dans les montagnes ; […] » ( v 7b) :

Ceux qui hériteraient des vallées ne seraient pas plus privilégiés que ceux qui auraient comme héritage des montagnes, et inversement. Ils auraient tous de l’eau.

Dans chaque situation de notre vie, et durant cette année nous pourrons êtres assurés de la présence de Dieu, du Saint-Esprit. Il y aura des vallées, vallées d’abondance et de joie, mais parfois ce sera des montagnes, avec des difficultés, de l’aridité. Mais l’eau du Saint-Esprit jaillira dans toutes les situations que nous pourrons rencontrer.

« Pays dont les pierres sont du fer, et des montagnes duquel tu tailleras l’airain » (v 9b) :

Ces pierres et ces montagnes pouvaient apparaître par un premier regard comme des obstacles, et ceux qui avaient pour héritage ces régions montagneuses et pierreuses semblaient être défavorisés par rapport à ceux des plaines et des vallées. Pourtant, ces pierres et ces montagnes, leur offraient la possibilité de les exploiter afin de devenir des outils pour travailler et des armes pour combattre l’ennemi.

Des pierres vont certainement heurter nos pieds, nous blesser peut-être, chercher à nous déstabiliser ; et des montagnes se dresseront devant nous ! Alors qu’allons-nous faire ? Se plaindre de ces pierres, ou les utiliser ? Transformons-les pour qu’elles deviennent du fer, une arme pour mieux nous défendre et combattre, un outil pour mieux entretenir notre vie spirituelle !

Et de ces montagnes imposantes, qu’allons-nous en faire ? Les contourner, les maudire ou les exploiter afin d’en extraire de l’airain pour enrichir notre patrimoine spirituel ?

« Car nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. » (Romains 8 v 28)

« Lorsque tu verras multiplier ton gros et ton menu bétail, s’augmenter ton argent et ton or, et s’accroître tout ce qui est à toi, […] » (v 13) :

Ces verbes apparaissent comme une évidence dans l’héritage des enfants d’Israël.

Quels verbes allons-nous conjuguer durant cette année ? Demeurer en Christ, se maintenir par la grâce, reprendre nos habitudes ?

Il nous faut ajouter et conjuguer au singulier et au pluriel : Multiplier, augmenter, accroître.

« […] Multipliez là où vous êtes, et ne diminuez pas. » (Jérémie 29 v 6 b).

Alors que les enfants d’Israël étaient en captivité, Dieu leur demandait de se développer. Et durant cette année, même si nous sommes en proie à des situations tendues, nous sommes appelés à « multiplier » nos efforts pour grandir et nous développer.

L’apôtre Paul par ses lettres encourageait les croyants à « augmenter » en foi, en amour (2 Corinthiens 10 v 15 et Philippiens 1 v 9).

Et le livre des Actes nous rappelle comment se développait la première Église : « […] Elle s’accroissait par l’assistance du Saint-Esprit. » (Actes 3 v 31).

« Garde-toi d’oublier l’Éternel, […] » (v 11) « Prends-garde que ton cœur ne s’enfle, et que tu n’oublies l’Éternel, […] » (v 14) :

Pour cette année, une attitude à adopter, et à conserver ; soyons humbles, car tous ce que nous avons, et que nous aurons, c’est par la grâce de Dieu.

« Garde-toi de dire en ton cœur : Ma force et la puissance de ma main m’ont acquis ces richesses. ». Les versets 17 et 18 le confirment : « Souviens-toi de l’Éternel, ton Dieu, car c’est lui qui te donnera la force pour les acquérir. »

De bonnes choses sont devant nous, soyons à notre place, sans paresse, exploitons nos montagnes, nos tas de pierres.

« Ni par force, ni par puissance, mais par son Esprit » (Zacharie 4 v 6).

Yves Prigent

Chrétiens TV

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