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NATIONS UNIES (Reuters) – L’ambassadeur russe à l’Onu a accusé lundi les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, d’accuser « sans preuves » son pays de vouloir attaquer l’Ukraine, faisant valoir pendant une réunion publique du Conseil de sécurité consacrée à cette crise que le chiffre de 100.000 soldats massés aux frontières de l’Ukraine n’avait jamais été confirmé par les Nations unies.
La Russie s’est opposée en vain à ce que le Conseil de sécurité se réunisse en séance publique à la demande des Etats-Unis pour discuter des manoeuvres militaires russes, qui font craindre aux Occidentaux une nouvelle invasion.
Moscou a annexé la péninsule de Crimée en 2014 et continué depuis lors à soutenir les séparatistes prorusses dans la région du Donbass.
L’ambassadeur russe a jugé pendant la réunion que les déclarations américaines sur l’imminence d’une attaque en Ukraine étaient des « provocations », ajoutant que la Russie déploie régulièrement des soldats sur son territoire sans que cela provoque une telle « hystérie ».
Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont averti la Russie qu’elle s’exposait à des sanctions économiques sans précédent si elle décidait d’envahir l’Ukraine.
Londres a exhorté lundi Moscou à la désescalade et a détaillé certaines des sanctions qu’elle appliquerait contre des entreprises et des oligarques russes en cas d’invasion de l’Ukraine.
« Leurs avoirs au Royaume-Uni seront gelés, aucune entreprise ni aucun particulier britannique ne pourra effectuer de transaction avec eux et s’ils tentent d’entrer sur le territoire, ils seront refoulés », a déclaré la ministre britannique des Affaires étrangères Liz Truss devant le Parlement.
Liz Truss n’a pas dévoilé le nom des personnes qui seraient affectées par ces sanctions mais elle a indiqué qu’elles se trouvent dans le premier cercle du président russe Vladimir Poutine.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a jugé les annonces de Londres « très dérangeantes », ajoutant qu’elles pourraient porter préjudice aux entreprises britanniques et éloigner les investisseurs.
« Une attaque d’un pays particulier contre les entreprises russes l’expose à des mesures de rétorsions. De telles mesures seront formulées en fonction de nos intérêts si nécessaire », a-t-il déclaré.
(Rédigé par Camille Raynaud, édité par Tangi Salaün)
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