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Les forces de la coalition russe entament leur retrait du Kazakhstan

ALMATY (Reuters) – La coalition armée emmenée par la Russie a commencé à retirer ses troupes du Kazakhstan jeudi après une semaine de mobilisation destinée à stabiliser ce pays d’Asie centrale, secoué par de violentes manifestations contre le gouvernement.

A la demande du président kazakh, Kassim-Jomart Tokaïev, Moscou avait dépêché jeudi dernier des troupes pour aider le pouvoir de l’ex-république soviétique à rétablir l’ordre dans le cadre de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), qui lie la Russie, l’Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizistan et le Tadjikistan.

Les autorités kazakhes ont déclaré dimanche avoir stabilisé la situation et terminé ce qu’elles ont appelé une « opération antiterroriste » dans la majeure partie du pays.

« Grâce à votre venue, les forces militaires et de sécurité kazakhes ont pu mener à bien leur tâche immédiate de localisation et de détention des délinquants », a déclaré le vice-ministre kazakh de la Défense, Mukhamedzhan Talasov, aux forces de l’OTSC lors d’une cérémonie organisée jeudi à Almaty, la plus grande ville du pays.

On ignore combien de soldats se retirent du Kazakhstan sur les quelque 2.500 envoyés par l’OTSC. L’organisation a indiqué mercredi que le contingent de maintien de l’ordre mettrait dix jours à se désengager complètement.

Les forces de l’OTSC ont dans un premier temps été déployées dans la capitale Noursoultan, à l’écart des points chauds de la révolte, avant d’être affectées à la protection de certaines infrastructures clés à Almaty, comme les grandes centrales électriques.

Les manifestations, initialement pacifiques et motivées par la forte augmentation du prix des carburants, ont dégénéré dans plusieurs grandes villes. Certains protestataires s’en sont pris aux forces de sécurité, incendiant des bâtiments gouvernementaux et pillant des magasins.

Les autorités ont arrêté près de 10.000 personnes et ont déclaré que certains des assaillants étaient des étrangers formés par des militants islamistes, ce qui justifiait l’intervention de l’OTSC aux yeux du président Tokaïev.

Des Kazakhs ont critiqué cette décision, de même que le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, qui a déclaré que le Kazakhstan pourrait avoir du mal à se débarrasser des troupes russes après les avoir laissées entrer.

Kassim-Jomart Tokaïev a déclaré qu’aucune troupe étrangère ne resterait dans son pays après le 23 janvier.

(Reportage Olzhas Auyezov et Mariya Gordeyeva, version française Laetitia Volga, édité par Sophie Louet)

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