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L’Union Européenne adopte l’objectif de neutralité carbone d’ici à 2050, sans la Pologne

Les dirigeants de l’Union Européenne ont adopté vendredi l’objectif de neutralité carbone d’ici à 2050, après des heures de tractations avec les pays de l’Est qui réclamaient des fonds pour financer une transition sans énergies fossiles et un rôle pour l’énergie nucléaire.

La Pologne n’est toutefois pas engagée à ce stade sur la mise en oeuvre de cet objectif, mais le Conseil européen reviendra sur ce point en juin 2020, a-t-on appris de sources diplomatiques.

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Cette décision intervient au lendemain de l’annonce par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, de son « pacte vert » pour lutter contre le changement climatique, avec 100 milliards d’euros d’investissements pour aider les Etats membres à renoncer aux énergies fossiles.

« Accord sur la neutralité climatique d’ici à 2050. Le Conseil européen obtient un accord sur cet objectif important », a écrit sur Twitter le président du Conseil européen, Charles Michel.

Le Conseil européen, qui s’est ouvert jeudi, est le premier depuis l’investiture d’Ursula von der Leyen à la tête de l’exécutif européen. Le pacte vert, premier chantier de sa présidence, définit la marche à suivre pour faire de l’Europe le premier continent climatiquement neutre d’ici à 2050.

HOSTILITÉS DES PAYS DE L’EST

Les principaux réfractaires à cet objectif étaient la Pologne, la République tchèque et la Hongrie.

La République tchèque, qui réclamait de pouvoir utiliser les fonds alloués par l’UE pour construire des centrales nucléaires sur son sol, s’est heurtée à l’opposition de l’Autriche, de l’Allemagne et du Luxembourg.

« Il est important d’avoir la certitude que personne nous arrêtera dans la construction de centrales nucléaires », a déclaré le Premier ministre tchèque Andrej Babis. « Nous devons avoir de l’électricité pour la population, pour les entreprises et pour le chauffage ».

La République tchèque produit environ la moitié de son électricité à partir du charbon et souhaite en éliminer la majeure partie au cours des 20 prochaines années, la remplaçant partiellement par de nouvelles centrales nucléaires.

Le nucléaire représente environ un tiers de ses besoins énergétiques de la Hongrie, le charbon constituant moins de 15% de son bouquet énergétique. La Hongrie veut se passer du charbon d’ici à 2030 et le remplacer par un « mix » d’importations énergétiques.

En Pologne, près de 80% de l’électricité est produite à partir du charbon et les discussions sur l’introduction de l’énergie nucléaire n’ont pas encore été réglées, en partie en raison des coûts élevés.

Varsovie réclamait également des garanties fermes que les investissements de l’UE pour le climat ne supplanteraient pas l’aide au développement destinées aux pays membres les plus pauvres.

Chrétiens TV

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