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Coronavirus Covid-19: Donald Trump suspend les voyages en provenance d’Europe

Donald Trump a annoncé mercredi qu’il interdisait aux ressortissants des vingt-six pays européens de l’espace Schengen de se rendre aux Etats-Unis, pour une durée de 30 jours à compter de vendredi minuit (samedi 04h00 GMT), afin de lutter contre la propagation de l’épidémie de coronavirus.

Le président américain a décidé cette mesure drastique alors qu’il tente de répondre aux secousses économiques et sanitaires provoquées par le virus aux Etats-Unis et qu’il fait face à des critiques selon lesquelles il n’a pas pris suffisamment cette menace au sérieux.

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Cette restriction de voyage ne s’applique pas au Royaume-Uni, ni ne concerne les ressortissants américains.

Adoptant un ton austère lors d’un discours à la nation, Donald Trump a aussi annoncé plusieurs mesures économiques destinées à compenser l’impact du coronavirus sur les entreprises américaines faisant face à un recul soudain de la demande.

Il s’agit des mesures les « plus agressives et complètes jamais prises dans l’histoire moderne pour lutter contre un virus étranger », a-t-il dit depuis le Bureau ovale de la Maison blanche.

« Je suis convaincu qu’en continuant de prendre ces mesures strictes, nous allons atténuer de manière significative la menace pour nous citoyens, et nous finirons par vaincre rapidement ce virus », a ajouté le président américain.

Après avoir laissé entendre dans son allocution que le « commerce et le fret » venant d’Europe seraient aussi interdits, Donald Trump est revenu sur ses remarques en déclarant quelques instants plus tard que le « commerce ne sera en aucun cas affecté ». « La restriction bloque les personnes, pas les marchandises », a-t-il dit sur Twitter.

Les futures sur les indices boursiers américains ont chuté alors que Donald Trump s’exprimait, les marchés craignant un ralentissement supplémentaire de l’économie.

Donald Trump, dont la gestion de cette crise sanitaire pourrait peser en vue de l’élection présidentielle de novembre prochain aux Etats-Unis, n’a pas déclaré l’état d’urgence nationale.

Son objectif était de montrer qu’il maîtrisait la situation, alors que les démocrates l’accusent d’avoir agi trop lentement pour fournir des tests de dépistage aux Américains. Mais l’hôte de la Maison blanche n’a pas mentionné d’autres enjeux importants comme l’accélération de la production de matériel de dépistage et de masques de protection.

L’EUROPE ACCUSÉE DE LAXISME

Dans son discours, Donald Trump a reproché à l’Europe d’être en partie responsable de la propagation du coronavirus aux Etats-Unis, où l’épidémie a causé au moins 37 décès et infecté 1.281 personnes.

Les restrictions de déplacements visant l’Europe sont similaires à celles que le président américain a décidées à l’égard de la Chine lorsque le virus, qui s’y est déclaré en décembre dernier, s’y propageait rapidement.

« L’Union européenne n’a pas été capable de prendre les mêmes précautions et restrictions de voyage pour la Chine et d’autres zones sensibles. Par conséquent, un nombre important de nouveaux foyers de contamination aux Etats-Unis ont été semés par des voyageurs venus d’Europe », a déclaré Donald Trump.

Le décret présidentiel qu’il a signé suspend l’entrée sur le territoire américain des ressortissants étrangers s’étant rendus dans les pays de l’espace Schengen lors des 14 jours précédant la date programmée de leur arrivée aux Etats-Unis.

Dans un communiqué, le département de la Sécurité intérieure a énuméré la liste des pays concernés : Autriche, Belgique, République tchèque, Danemark, Estonie, Finlande, France, Allemagne, Grèce, Hongrie, Islande, Italie, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Norvège, Pologne, Portugal, Slovaquie, Slovénie, Espagne, Suède et Suisse.

Le département a précisé que les restrictions ne concernaient pas les personnes disposant d’un titre de résidence permanente aux Etats-Unis, ni les parents de citoyens américains.

Un diplomate européen a déclaré à Reuters que l’administration Trump n’avait pas échangé avec l’Union européenne, ni ne l’avait notifiée de cette décision en amont, contrairement à ce qu’a laissé entendre le président américain.

Dans un tweet publié en début de matinée jeudi, le président du Conseil européen Charles Michel a fait savoir que la situation allait être examinée dans la journée. Il a appelé à « éviter toute perturbation économique » et a assuré que l’UE prenait toutes les mesures nécessaires pour freiner la propagation du virus.

Le département d’Etat a par ailleurs publié mercredi sur son site une note conseillant aux ressortissants américains de revoir leurs projets de voyage à l’étranger du fait de l’impact mondial de l’épidémie.

Alors que les marchés américains ont de nouveau accusé le coup face au coronavirus mercredi, Donald Trump a annoncé qu’il allait engager des mesures d’urgence pour apporter un soutien financier aux salariés qui sont malades, placés en quarantaine ou au chevet de personnes infectées.

Donald Trump a précisé avoir donné pour instruction au département du Trésor de différer les paiements d’impôts, sans pénalité ni intérêts, pour certaines entreprises et personnes subissant l’impact du coronavirus.

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