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Jeanine Añez promet une nouvelle présidentielle en Bolivie

LA PAZ (Reuters) – Jeanine Añez, présidente par intérim de la Bolivie, a promis mercredi la tenue dès que possible d’une nouvelle élection et a condamné les violences commises par des partisans de l’ex-chef de l’Etat Evo Morales, qui a démissionné après sa réélection contestée.

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Malgré l’absence de quorum au Parlement, la deuxième vice-présidente de la Chambre des sénateurs au sein de l'Assemblée législative plurinationale de Bolivie, Jeanine Añez, s’est proclamée présidente par intérim le 10 novembre 2019, à la suite de la démission d'Evo Morales. /Photo prise le 12 novembre 2019/REUTERS/Henry Romero

Malgré l’absence de quorum au Parlement, la deuxième vice-présidente de la Chambre des sénateurs au sein de l’Assemblée législative plurinationale de Bolivie, Jeanine Añez, s’est proclamée présidente par intérim le 10 novembre 2019, à la suite de la démission d’Evo Morales. /Photo prise le 12 novembre 2019/REUTERS/Henry Romero

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La vice-présidente du Sénat, qui est âgé de 52 ans, a prêté serment mardi après le départ de Morales, qui s’est réfugié au Mexique après avoir passé 14 ans au pouvoir.

« Que Dieu nous bénisse et nous permette d’être libres et d’organiser prochainement des élections transparentes », a tweeté mercredi l’élue conservatrice.

Dans un premier temps, la présidente par intérim va devoir faire face à l’hostilité d’un Parlement où le Mouvement pour le socialisme (MAS), parti de Morales, reste majoritaire et menace d’invalider son investiture.

La démission du premier président indigène de Bolivie est survenue après plusieurs semaines de manifestations violentes contre le résultat du premier tour de l’élection présidentielle. L’opposition accuse Morales, qui a été proclamé vainqueur, d’avoir manipulé les résultats. L’Organisation des Etats américains (OEA) a fait état de graves irrégularités, dans un rapport publié dimanche, qui a précipité les événements.

L’ex-chef de l’Etat se dit quant à lui victime du « coup d’Etat le plus sournois et désastreux de l’histoire ».

Accueilli à Mexico par le ministre des Affaires étrangères Marcelo Ebrard, Evo Morales a pris place à bord d’un hélicoptère militaire pour une destination que les autorités mexicaines n’ont pas dévoilée.

« Si mon peuple le demande, je suis prêt à revenir. Nous reviendrons tôt ou tard (…) pour pacifier la Bolivie », a-t-il lancé lors d’une conférence de presse organisée à Mexico.

A La Paz, Jeanine Añez a appelé les Boliviens à se rassembler, sans pouvoir offrir aux élus du MAS les garanties de sécurité qu’ils demandaient.

« Nous émergeons de l’un des épisodes les plus sombres de notre histoire démocratique », a-t-elle dit. « A ceux qui ont causé des dégâts ou commis tout crime: Dieu et la justice vous jugeront ».

La crise en Bolivie a donné lieu à des réactions mitigées de à l’étranger. Le Brésil et la Grande-Bretagne, où les conservateurs sont au pouvoir, ont félicité Añez, tandis que les gouvernements de gauche dénonçaient un coup d’Etat.

« Nous sommes impatients de travailler avec elle et les autres autorités civiles boliviennes afin d’organiser des élections libres et équitables dans les meilleurs délais », dit sur Twitter Michael Kozak, secrétaire d’État américain chargé des Affaires de l’hémisphère occidental.

(Gram Slattery, Daniel Ramos, Miguel Lo Bianco et Monica Machicao, Jean-Philippe Lefief pour le service français)

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