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Alberto Fernandez investi à la présidence argentine

Alberto Fernandez, de la coalition du Front pour tous, a prêté serment en tant que président de l’Argentine mardi lors d’une cérémonie au Congrès national (Parlement).

BUENOS AIRES, 10 décembre (Xinhua) — Alberto Fernandez, de la coalition du Front pour tous, a prêté serment en tant que président de l’Argentine mardi lors d’une cérémonie au Congrès national (le Parlement argentin).

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Dans son premier discours présidentiel, M. Fernandez a exhorté les Argentins à l’unité, afin d’aider à sortir le pays de la crise économique tout en répondant aux besoins des moins privilégiés.

« Je suis venu vous appeler, sans distinction, à remettre l’Argentine sur pied, pour qu’elle puisse commencer à marcher, pas à pas, avec dignité, sur la voie du développement dans la justice sociale », a déclaré le nouveau chef de l’Etat.

M. Fernandez, 60 ans, succède à son prédécesseur Mauricio Macri.

En tant que troisième économie d’Amérique latine, après le Brésil et le Mexique, l’Argentine est actuellement plongée dans une crise monétaire qui a conduit à un prêt record de près de 60 milliards de dollars souscrit auprès du Fonds monétaire international (FMI), soit le prêt le plus important que celui-ci ait jamais accordé.

Selon le FMI, l’Argentine devrait terminer l’année 2019 avec une contraction de plus de 3% de son produit intérieur brut (PIB).

En outre, l’inflation accumulée entre janvier et octobre a atteint 42,2%, tandis que le chômage s’élève à 10,6% et le taux de pauvreté à 35,4%.

« Sans pain, il n’y a ni démocratie ni liberté », a soutenu M. Fernandez, ajoutant que la première mesure de son administration sera de lancer le Plan global contre la faim.

Selon lui, son gouvernement envisage de renégocier les termes du prêt du FMI afin de permettre le redressement économique.

Le nouveau gouvernement s’efforcera d’alléger le fardeau de la dette et de reprendre le développement d’une économie productive qui permettra au pays d’exporter et de créer la capacité de payer, a ajouté M. Fernandez.

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