L’immigration clandestine un lourd héritage difficile à partager entre la Tunisie et l’Italie
Le phénomène de migration irrégulière « est devenu un lourd fardeau pour nos deux pays », ont conjointement souligné hier jeudi les ministres de l’Intérieur tunisien et italien lors d’un entretien téléphonique, d’après un communiqué du ministère tunisien de l’Intérieur.
Selon le communiqué, le ministre tunisien Kamel Fekih et son homologue italien, Matteo Piantedosi, ont manifesté leur préoccupation commune face à l’amplification du nombre de migrants clandestins ayant atteint les côtes italiennes pendant le premier trimestre de l’année en cours.
« Les deux responsables sont convenus de consolider les liens de partenariat et de coopération bilatérale dans le domaine de la lutte contre la migration irrégulière (…) outre l’importance de mobiliser tous les outils de coopération susceptibles de faire face à ce phénomène dans le cadre d’une approche globale », lit-on dans le document.
Cité par des médias de son pays, M. Piantedosi devrait effectuer à la mi-avril une nouvelle visite en Tunisie après celle de janvier dernier, au cours de laquelle il avait été reçu par le président tunisien Kaïs Saïed.
La migration irrégulière et les moyens disponibles pour y faire face étaient au centre des entretiens entre les dirigeants tunisien et italien. Les deux parties ont exprimé la nécessité d’avoir « une approche globale en s’attaquant aux causes profondes de ce fléau et de trouver des solutions innovantes ».
