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Vers une reprise du secteur du textile industriel au Tchad, 6000 emplois directs sont annoncés

Ayant acquis et installé de nouveaux équipements, la Nouvelle Société Textile du Tchad implantée à Sarh, dans la partie méridionale du Tchad, s’apprête à rouvrir ses portes. Avec cette reprise des activités, ce sont environ 6000 emplois directs qui sont annoncés.

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La ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion du Secteur Privé, Achta Djibrine Sy, a fait le déplacement de Sarh, à environ 800 kilomètres au sud de N’Djaména, la capitale du Tchad. Au cours de cette visite, qui a eu lieu le 3 mars 2020, elle est allée voir les nouvelles installations de la Nouvelle Société Textile du Tchad (NSTT). La ministre a souligné que les nouveaux équipements répondent aux normes requises pour les industries de ce secteur.

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Avec les nouvelles machines, la NSTT aura une capacité de production de 12000 mètres de tissus par jour, soit 360 000 mètres par mois. Selon Achta Djibrine Sy, « la réouverture de cette Société boostera l’économie tchadienne, étant donné qu’elle alimentera le marché national en plus d’exporter le tissu tchadien à l’étranger. »

La NSTT est l’héritière de la Société Textile du Tchad (STT) créée en 1967 pour produire et commercialiser les produits textiles à base de coton. Soit dit en passant, le coton était la principale culture de rente du Tchad. Cette société employait à sa création environ 600 personnes et avait un seuil de rentabilité minimale d’environ 500 000 à 600 000 mètres de pagnes par mois. Restructurée, puis rétrocédée en 1995 à la Compagnie Textile du Tchad (COTEX), elle était finalement contrainte à un arrêt de ses activités en 1998.

Le secteur du textile tchadien a amorcé une reprise timide depuis le début des années 2010. La STT a été transformée en NSTT et celle-ci a bénéficié d’un projet de réhabilitation d’un montant d’environ 11 milliards de francs CFA pour une relance effective de toutes ses activités à partir de 2015. Ce qui n’a pas été le cas. Cette reprise qui se précise actuellement est donc une bonne nouvelle pour la ville de Sarh, premier centre urbain créé au Tchad en 1899, dont le tissu industriel est largement sinistré.

Yamingué Bétinbaye,
Docteur en géographie

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