L’Union africaine très préoccupée par la détérioration de la situation sécuritaire en Libye
L’Union africaine (UA) a exprimé samedi sa « profonde préoccupation » face à la détérioration de la situation sécuritaire en Libye et aux nouvelles souffrances que pourrait endurer le peuple libyen.
« Le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, est profondément préoccupé par la détérioration de la situation en Libye et les souffrances que continue d’endurer le peuple libyen », a déclaré samedi l’UA dans un communiqué.
Mahamat a souligné que « les diverses menaces d’ingérence politique et militaire dans les affaires intérieures du pays augmentent le risque d’une confrontation dont les motivations n’ont rien à voir avec les intérêts fondamentaux du peuple libyen et ses aspirations à la liberté, à la paix, à la démocratie et au développement ».
Il a également réitéré « l’engagement inébranlable de l’Union africaine en faveur d’une solution politique inclusive, dans laquelle tous les acteurs politiques et sociaux jouent le rôle principal ».
Il a en outre « appelé la communauté internationale à joindre ses efforts à ceux de l’Afrique pour promouvoir un règlement rapide et pacifique de cette crise, qui a des conséquences dangereuses à tous égards pour le pays, la région et le continent dans son ensemble ».
En octobre, l’UA avait souligné les principes directeurs de son approche, principalement la nécessité d’un processus contrôlé et mené par la Libye en vue de créer un nouveau système politique dans le pays, en soutien à l’initiative des Nations Unies.
Par ailleurs, le Conseil de paix et de sécurité de l’UA (AU-PSC) avait convoqué le 4 octobre une réunion qui s’était penchée sur la situation sécuritaire en Libye, et le Conseil avait « réitéré sa profonde préoccupation face à la gravité de la situation en Libye et à ses dangereuses répercussions sur la sécurité et la stabilité de la région et du continent dans son ensemble ».
Dans le communiqué final relatif à la réunion, le Conseil de paix et de sécurité de l’UA avait souligné sa volonté d’impliquer l’UA « de façon effective et urgente » dans la recherche d’une solution politique durable à la crise en Libye, en fournissant au peuple libyen les conditions d’une vie digne et de la réconciliation.
