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Cameroun : la musique de la rue fait danser et réfléchir à travers des thématiques diverses

La musique dite de rue a le vent en poupe depuis quelques mois au Cameroun. Elle s’installe comme un autre style après le Makossa, le bikutsi ou encore le benskin. Faite par des groupes des jeunes, elle aborde plusieurs sujets de la vie qui interpellent.

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Le Mbolé, c’est comme ça qu’on appelle ce style de musique, dont le précurseur n’est autre que l’artiste musicien Bertrand Loïc Biyaga. Cette musique se fait une place de choix dans les chaines de radio et de télévision mais aussi dans les rues du Cameroun, notamment à Yaoundé où elle a vu le jour.

C’est une véritable explosion de décibels composés sur des cadences improvisées par des musiciens amateurs dont la majorité est constituée des jeunes adolescents. C’est une musique folklorique rythmée par un percussionniste et appuyée par le battement des mains des autres membres du groupe. On n’a pas besoin d’avoir une belle voix pour la poser sur ce fond sonore cadencé.

C’est qui est intéressant, à en croire les masses populaires fanatiques du Mbolé, c’est la qualité des messages diffusés. On y entend des histoires du vécu quotidien camerounais, narrées d’une façon simple mais qui font tout de même réfléchir. Les messages émis suscitent des analyses diverses car ils racontent les vécus quotidiens des camerounais, leurs souffrances, leurs espérances et même des expériences personnelles. Pour Amiral, un jeune adolescent, élève en classe de Terminale au lycée d’Elig-Essono à Yaoundé, le Mbolé est une musique de la réalité. Ce dernier, issu d’une famille monoparentale, parle dans ses chansons son vécu face aux multiples défis de la vie qu’il entend relever grâce à l’école et sa maman. « J’avais maman et l’école pour me remettre à niveau, travailler comme un esclave pour manger comme un roi », souligne-t-il dans un passage d’un ses titres, un véritable chef-d’œuvre.

Par ailleurs, il faut souligner que dans les diverses œuvres du Mbolé, il y a également des dénonciations des antivaleurs qui ont élu domicile dans les mœurs camerounaises, notamment, la consommation de la drogue, l’homosexualité, la double vie de certains serviteurs de Dieu, etc.

Rappelons qu’apparu il y deux décennies, le Mbolé est un genre de musique particulier qui dans ses premiers moments, était exécuté dans les veillées funèbres puis progressivement s’invite dans le registre de la richesse culturelle que compte le pays, avec des musiciens comme Petit Malo, Kankan Boy, Petit Bozard, Petit virus, Myster Pogol et bien d’autres.

Petit Malo, autrement appelé par ses fanatiques « le Pape du Mbolé » est considéré comme le pionnier de ce style musical typique du Cameroun. Son talent lui a valu des nominations aux Talents d’Afrique 2016, révélation musicale masculine au BALAFON MUSIC AWARDS 2016, au Canal 2’Or 2017. Il est l’auteur des titres à succès « Dans mon kwata », « les gos Kamer », « le yamo », et pleins d’autres.

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