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Cameroun : des associations des droits humains réfléchissent autour de la journée de l’enfant africain à Yaoundé

A l’initiative de l’Association camerounaise pour l’épanouissement et l’autonomisation des personnes vulnérables (Asceaupv+), cinq organisations communautaires de droits humains et santé profitent de la journée internationale de l’enfant africain pour réfléchir sur les abus sexuels commis sur ces derniers en familles et milieux scolaires.

La salle des réunions d’Asceaupev+ à Yaoundé, a servi de cadre le 16 juin 2020 pour les associations Sourire des femmes, Positive vision, Transamical et Cerludhus de réfléchir sur les fléaux qui minent l’enfance en milieu socio-éducatif en Afrique.

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C’était dans le cadre de la commémoration de la journée de l’enfant africain (JEA), placée cette année sous le thème « Une éducation de qualité, gratuite, obligatoire et adaptée à tous les enfants ».

Tout part du fait que l’association hôte « Asceaupv+ » fait un constat que tous les enfants africains ne bénéficient pas d’un de leurs droits fondamentaux, notamment, l’éducation. Par contre, nombreux sont ceux qui sont exposés à des violences et violations de leurs droits. Ils sont au quotidien, privés d’identité, battus, victimes de violences sexuelles et sexistes, victimes des conflits armés, exposés aux infections, etc.

En milieu social, l’enfant africain n’est suffisamment pas protégé contre les pesanteurs socio-culturelles. Il manque de repères. Un tableau qui n’est pas très différent en milieu éducatif. Exposé aux violences et privé de ses droits, l’enfant africain enregistre faits et actes de ceux qui devraient, en principe, le protéger.

Ainsi dans un programme axé autour d’une projection cinématographique suivi d’un café-débat, un état des lieux a été fait mais aussi des expériences ont été échangées entre les organisations communautaires dans une synergie qui se veut, désormais annuelle.

Séance de candlelight

Séance de candlelight

Au terme des échanges, quelques recommandations ont été formulées et seront remontées à qui de droit. Il est question, entre autres, pour ces défenseurs des droits humains de mutualiser leurs forces pour continuer à renforcer la protection des droits de l’enfant en famille et à l’école, d’organiser des campagnes de sensibilisation pour les familles sur les droits des enfants, associer les leaders communautaires et religieux à un dialogue social visant à vulgariser les instruments juridiques relatifs aux droits des enfants. Enfin une séance de candlelight a été organisée en mémoire de tous les enfants dont leurs droits sont bafoués en Afrique.

 

Chrétiens TV

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