
Culture : Vers l’inscription du NGUON au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO
Le projet semble être en très la bonne voie. Une réunion de travail entre le Comité local et le Comité ministériel en charge de…
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À l’occasion de la Journée Mondiale de l’enfance célébrée le 20 Novembre, la Commission Nationale des Droits de l’Homme du Cameroun dresse un tableau sombre de la situation des enfants en même temps qu’elle salue les efforts du gouvernement
La situation relative au bien-être des enfants au Cameroun ne s’améliore pas. Près de 3000 jeunes filles sont sous- scolarisées et déscolarisées notamment dans les trois régions septentrionales (Le Nord ; l’extrême-Nord et l’Adamaoua).
Par ailleurs, de nombreux enfants handicapés dont les handicapés visuels peinent à avoir accès à l’éducation.
Outre le domaine scolaire, la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun souligne aussi le défis de la préservation des bonnes mœurs en milieu jeune. À titre illustratif renseigne t- elle, 90% des violences sexuelles exercées sur les enfants des deux sexes et en bas âge sont commises dans le cercle familial et amical. Les jeunes de 15 ans sont concernés par la consommation des drogues et autres stupéfiants avec une prévalence de 15% plus élevé en milieu scolaire.
Aussi selon des statistiques de 2019, environ 441 enfants vivent dans les rues des centres villes de Douala, Maroua, Ngaoundéré et Yaoundé.
À en croire aussi l’organe présidé par le Professeur James Mouangue Kobila, Un million d’enfants Camerounais ont besoin d’être protégés contre les violences. Par ailleurs, la crise sécuritaire dans les régions du Nord-ouest et Sud- Ouest tout comme la lutte contre les rebelles de Boko Haram dans l’extrême Nord ont largement contribué à augmenter la courbe du mal être des enfants au Cameroun.
La Commission Nationale des Droits de l’Homme du Cameroun salue cependant les efforts consentis par le gouvernement pour l’épanouissement des enfants notamment ceux à besoins spéciaux. Elle énumère entre autres la signature des conventions (et l’usage du langage de signes lors des discours du Chef de l’État et dans certaines administrations publiques. Seulement, beaucoup reste à faire, d’où des recommandations formulées par la CDHC d’une part aux parents, premiers responsables de l’éducation des enfants, d’autre part au gouvernement. La commission insiste sur la mise en œuvre de l’éducation inclusive afin de vaincre systématiquement l’analphabétisme et la stigmatisation des enfants vivant avec un handicap.
La Journée Mondiale de l’enfance a été créée par les Nations Unies en 1954 et célébrée chaque 20 Novembre dans le but de promouvoir le respect et les droits de l’enfant. L’édition 2022 avait pour thème : l’inclusion pour chaque enfant.
«Mais si nous marchons dans la lumière, comme Dieu est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché.» 1 Jean 1:7
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