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La police expulse un camp de migrants à Grande-Synthe

par Juliette Jabkhiro

GRANDE-SYNTHE (Reuters) – La police française a démantelé mardi un camp de fortune près du port de Dunkerque, où de nombreux migrants disant fuir la guerre, la pauvreté et les persécutions au Moyen-Orient, se sont massés dans l’espoir de rejoindre la Grande-Bretagne.

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Des officiers armés sont entrés dans le camp, qui longe une ligne de chemin de fer désaffectée, avant que des ouvriers en combinaisons de protection démontent des tentes et des abris en plastique.

Selon les membres d’une organisation humanitaire, les 27 migrants qui se sont noyés dans la Manche mercredi dernier avaient séjourné dans la même zone avant d’effectuer la périlleuse traversée entre la France et la Grande-Bretagne, sur un canot pneumatique qui s’est dégonflé en pleine mer.

Le nombre de migrants à traverser la Manche a bondi à 25.776 en 2021, contre 8.461 en 2020 et 1.835 en 2019, selon des chiffres compilés par la BBC à partir des données du ministère de l’Intérieur britannique.

Les brigades de police aux frontières mènent régulièrement des opérations d’évacuation de campements de migrants qui se forment entre Calais et Dunkerque. Des expulsions du camp à Grande-Synthe ont lieu toutes les semaines, selon un travailleur humanitaire.

Les migrants sont généralement transportés dans des centres de détention à travers le pays, où ils sont encouragés à déposer des demandes d’asile, mais beaucoup regagnent rapidement les côtes de la Manche.

Hussein Hamid, un Kurde iranien de 25 ans, a tenté de quitter le camp à pied mais indiqué que la police avait bloqué toutes les sorties. C’est la deuxième fois qu’il est expulsé. La première fois, il avait été emmené en bus à Lyon, à 760 km de là.

Un autre migrant, un Kurde irakien, se cachait à proximité pendant que la police menait son opération.

« Je reviendrai s’ils ne me trouvent pas », a-t-il dit à Reuters par message, demandant l’anonymat pour éviter les représailles de la police.

(version française Elena Vardon, édité par Blandine Hénault)

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