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La France rend hommage à Hubert Germain, dernier compagnon de la Libération

Le président français, Emmanuel Macron, a présidé vendredi une cérémonie d’hommage national à Hubert Germain, dernier compagnon de la Libération décédé mardi à l’âge de 101 ans.

Les honneurs militaires lui ont été rendus par les soldats de son ancienne unité, la 13e demi-brigade de Légion Etrangère (13e DBLE) qui, coiffés du képi blanc des légionnaires, ont porté ses médailles et son cercueil drapé de bleu-blanc-rouge dans la cour de l’hôtel des Invalides.

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Emmanuel Macron a salué les « quêtes inlassables d’une vie de résistance et d’espérance » de l’ancien combattant de la France libre, parti rejoindre le général de Gaulle à Londres en juin 1940 alors qu’il préparait le concours de l’Ecole navale.

« Avec ses frères d’armes, il avait défendu la liberté. Avec ses frères d’âmes, toutes celles et ceux qui se reconnaissent comme tels, il allait rebâtir la fraternité », a déclaré le chef de l’Etat, qui avait nommé Hubert Germain chancelier d’honneur de l’Ordre de la Libération en novembre 2020.

« Notre tâche sera de poursuivre avec la même ardeur ce combat. Nous le ferons », a promis Emmanuel Macron.

Après le décès de Daniel Cordier l’an dernier, Hubert Germain était le dernier compagnon de la Libération encore en vie, sur les 1.038 que compta cet ordre créé par le général de Gaulle en novembre 1940 pour les premiers Français à avoir répondu à l’appel du 6-Juin.

Fils d’un général des troupes coloniales qui s’était rallié au maréchal Pétain et au régime de Vichy, il s’était illustré avec la 13e DBLE lors de la fameuse bataille de Bir-Hakeim, en Libye, en 1942. Il avait par la suite débarqué en Italie, où le général de Gaulle l’avait décoré de la Croix de la Libération en 1944, puis en Provence pour libérer la France de l’occupation nazie.

Démobilisé à la fin de la guerre, Hubert Germain s’était lancé en politique, devenant maire de Saint-Chéron (Essonne), puis dans les années 1960 député et vice-président du groupe UDR, le mouvement gaulliste, et enfin ministre du gouvernement de Pierre Messmer.

Il avait mis « la même ardeur à reconstruire la France d’après-guerre et à refonder la République qu’il avait mise à libérer son pays », avait salué l’Elysée dans un communiqué diffusé mardi à l’annonce de son décès.

(Reportage Tangi Salaün, édité par Jean-Michel Bélot)

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