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Jacques Chirac est mort

PARIS (Reuters) – Jacques Chirac, qui présida la France de 1995 à 2007, est décédé jeudi matin à l’âge de 86 ans, a annoncé sa famille.

« Le président Jacques Chirac s’est éteint ce matin paisiblement parmi les siens », a dit à Reuters Frédéric Salat-Baroux, époux de Claude Chirac, la fille de l’ancien président.

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Victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC) en septembre 2005, durant son second mandat, Jacques Chirac avait renoncé à paraître en public ces dernières années, très affaibli par la maladie.

Emmanuel Macron a annulé son déplacement prévu à Rodez (Aveyron) jeudi sur la réforme des retraites et prononcera une allocution radiotélévisée à 20h00 (18h00 GMT).

L’Elysée ouvrira ses portes ce jeudi soir à partir de 21h00 afin que les Français qui le souhaitent puissent venir exprimer leurs condoléances, a-t-on appris auprès de la présidence.

Un recueil de condoléances sera mis à leur disposition dans le vestibule d’honneur du palais de l’Elysée jusqu’à dimanche, précise-t-on de même source. La journée de lundi est décrétée « jour de deuil national ». Un service solennel à l’intention de l’ancien président se tiendra ce jour-là à 12h00 à l’église Saint-Sulpice à Paris.

« C’est beaucoup mieux comme ça, car Jacques Chirac n’était plus Jacques Chirac ces derniers temps. C’était un grand homme, un très grand Français », a réagi la comédienne et chanteuse Line Renaud, qui était très proche de la famille Chirac.

Les responsables politiques, de l’extrême gauche à l’extrême droite, ont rendu un hommage unanime à l’ancien président.

Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national, a salué l’homme « capable de s’opposer à la folie de la guerre en Irak » en 2003, et Jean-Luc Mélenchon, chef de file de La France insoumise, a rendu hommage à un président qui « aimait la France mieux que d’autres depuis ».

« Mort, même l’ennemi a le droit au respect », a déclaré pour sa part à BFM TV le cofondateur du Front national Jean-Marie Le Pen, qui affronta Jacques Chirac au second tour de l’élection présidentielle de 2002.

L’ancien président socialiste François Hollande, qui partageait avec Jacques Chirac l’amour de la Corrèze et un goût pour le « relativisme » goguenard, a loué un « humaniste », un « homme de culture », un « Européen » et un « républicain », qui « connaissait charnellement le pays ».

A l’annonce de la nouvelle, le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, a fait observer une minute de silence durant la séance et a brièvement interrompu les travaux de la chambre. Le président du Sénat, Gérard Larcher, a lui aussi fait observer une minute de silence.

« La France et les Français ont perdu leur Président. La famille gaulliste perd un de ses plus grands inspirateurs », a écrit sur Twitter l’un de ses anciens « grognards », le chef de file des députés Républicains, Christian Jacob.

Un autre « chiraquien » historique, le Haut commissaire aux retraites Jean-Paul Delevoye, a déclaré sur Twitter que Jacques Chirac « incarnait la noblesse de la politique ».

« L’Europe ne perd pas seulement un grand chef d’Etat, mais aussi un ami proche », a réagi sur Twitter le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.

Douze ans chef de l’Etat (1995-2007), deux fois Premier ministre, « Chirac-le-fonceur », fut un hussard du gaullisme à la personnalité et aux convictions complexes.

(Service France; Edité par Jean-Michel Bélot)

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