Griveaux promet un apport de 100.000 euros pour l’achat d’un logement à Paris
Benjamin Griveaux, candidat de La République en marche à la mairie de Paris, propose de mettre à disposition des classes moyennes un apport de 100.000 euros pour l’achat d’un appartement, une mesure qu’il chiffre à deux milliards d’euros.
Dans un entretien au Parisien, diffusé samedi sur le site du quotidien, l’ancien porte-parole du gouvernement précise en outre son intention de créer une « brigade municipale de lutte contre les nuisibles » et mille postes de « manager de rue ».
L’ensemble des mesures qu’il avance seraient financées, dit-il, par des économies de fonctionnement, avec notamment la suppression de 400 à 500 postes à la tête de la municipalité et le non-remplacement de 5.000 départs à la retraite sur la durée du mandat. La dette de la Ville est actuellement estimée à six milliards d’euros.
Un organisme serait créé pour apporter jusqu’à 100.000 euros pour un achat en résidence principale sous conditions de revenus. « Ce n’est pas un prêt, mais un apport. Et au moment de la revente, la Ville prendra une part de la plus-value qui sera plafonnée autour de 20% du prix du bien », explique Benjamin Griveaux.
Quelque 20.000 logements seraient ainsi concernés pendant le mandat, « ce qui correspondra à un investissement de 2 milliards d’euros. »
Les 100.000 logements vacants recensés dans la capitale seraient pris en location par la Ville. « Et derrière, elle s’occupera de sous-louer à ceux qui en ont besoin. Comme cela, on couvrira le risque à leur place », dit le candidat.
Pour la propreté des rues, Benjamin Griveaux entend privatiser la collecte des déchets afin que les agents municipaux « se consacrent à 100% au nettoyage des rues ».
Les horaires de nettoyage seraient étendus jusqu’à 20h00, contre 17h00 actuellement, et mille « managers de rue », postes créés par redéploiement interne, auraient en charge « un pâté de maison de cinq ou six rues et aidera[ient] à régler les problèmes de l’espace public ». Ils seraient en contact direct avec les maires d’arrondissement qui auraient désormais la responsabilité de la propreté et de la voirie.
« Je m’engage devant les Parisiens à n’augmenter ni leurs impôts, ni la dette de la Ville. Mais à faire des économies », dit Benjamin Griveaux, à la peine dans les sondages.
Au total, 300 millions d’euros d’économies de fonctionnement seraient réalisées chaque année.