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Sud-Soudan : les responsables d’églises confirment les horreurs de la guerre

Des responsable d’églises locales au Sud Soudan ont confirmé les conclusions d’un rapport des Nations-Unis qui décrivent les horreurs perpétrées au cours de la guerre civile, incluant notamment des viols de masse et l’assassinat d’enfants ou de personnes handicapées qui sont pendus, coupés en morceaux ou brûlés vifs. Selon un compte-rendu de situation de l’Union africaine publié en 2015, certaines personnes, contraintes de manger de la chair et de boire du sang humain sont aujourd’hui en état de choc.

La guerre civile au Sud-Soudan a éclaté en décembre 2013, sur fond de conflit ethnique, entre Son président Salva Kiir, d’origine Dinka, et son ancien vice-président Riek Machar, un Nuer. Dans ce conflit, tout est permis pour humilier l’adversaire et notamment le viol collectif, un acte réel, systématique et généralisé dans cette région. Ivan Šimonović, secrétaire général adjoint aux droits de l’homme, raconte notamment que le problème majeur dans le Sud-Soudan est que le viol est accepté :

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« Le viol se produit en présence de membres de la famille et les femmes sont obligées de marcher nu dans la rue. »

Les statistiques du Bureau du Haut Commissariat aux droits de l’homme sont particulièrement choquantes, puisque plus de 1300 cas de viols auraient été enregistrés. Zeid Ra’ad Al Hussein, le haut commissaire des Nations Unis pour les droits de l’homme évoque notamment la froideur avec laquelle les forces gouvernementales de la SPLA et ses milices racontent avec profusion de détails les types de violences sexuelles commises ainsi que leur attitude presque désinvolte et calculée face à l’abattage systématique des civils, la destruction de leurs biens et de leurs moyens de subsistance.

Certains témoins de crimes de guerre commis à Juba, Bor, Bentiu et Malakal ont également vu comment des militaires prélevaient le sang des personnes qui venaient juste d’être tuées et ont ensuite forcé les autres membres de la même communauté ethnique à boire le sang et à manger la chair humaine brûlée.

Selon le rapport des Nations-Unis, certains civils favorables à l’opposition seraient également tués en mourant par asphyxie dans des conteneurs ou par balles.

Plus personnes n’est en sécurité au Soudan du Sud. Des menaces pèsent en effet sur les acteurs humanitaires, les journalistes, et les membres du personnel des Nations-Unis. Certains ont ainsi été arrêtés, d’autres tués par les forces gouvernementales.

Selon le pasteur Franklin Graham, responsable d’une ONG dans le pays,

« Toute la région est à feu et à sang. Ces personnes souffrent au-delà de leur foi, et en plus de cela, ils sont bombardés par leur propre gouvernement ».

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