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Nouveau repli en vue en Europe comme à Wall Street

par Marc Angrand

PARIS (Reuters) – Les principales Bourses européennes devraient poursuivre leur repli mercredi dans le sillage de Wall Street et de la plupart des places asiatiques, la hausse des rendements obligataires continuant de favoriser les dégagements sur les actions, technologiques en tête.

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Les contrats à terme sur indices suggèrent une baisse de -0,45% pour le Dax à Francfort, de -0,51% pour le FTSE 100 à Londres et de -0,55% pour l’EuroStoxx 50. Quant au CAC 40 à Paris, il pourrait céder autour de 0,5% selon les premières indications disponibles.

Le CAC 40, comme l’indice européen Stoxx 600, accuse déjà trois séances de baisse sur les quatre dernières.

Le sentiment général sur les marchés reste dominé par l’évolution des rendements des bons du Trésor américain à une semaine des décisions de la Réserve fédérale américaine, qui pourraient marquer une accélération du resserrement de sa politique monétaire.

Le rendement des Treasuries à deux ans, le plus soumis à l’influence des anticipations de taux, poursuit sa hausse à 1,0592%, son plus haut niveau depuis février 2020, et le dix ans, à 1,8718%, continue de se rapprocher du seuil des 2%.

Ce mouvement s’appuie principalement sur l’évolution récente des anticipations concernant la Fed, qui pourrait a minima indiquer la semaine prochaine qu’elle entamera dès mars la hausse des taux d’intérêt.

« On ne peut rien exclure mais pour l’instant, la Fed a le luxe de voir les marchés procéder au resserrement à sa place et elle n’a donc pas besoin de faire quoi que ce soit d’extraordinaire en janvier », estime Jim Vogel, stratège taux de FHN Financial.

Aux préoccupations liées aux politiques monétaires s’ajoutent la hausse ininterrompue du prix du baril, au plus haut depuis 2014, et les tensions géopolitiques, autour de l’Ukraine principalement.

Dans ce contexte, les investisseurs suivront avec attention les chiffres de l’inflation au Royaume-Uni et en Allemagne attendus avant l’ouverture des marchés européens.

La séance sera ensuite animée par une série de résultats en Europe et aux Etats-Unis, parmi lesquels ceux d’ASML, Bank of America, Morgan Stanley et Procter & Gamble.

LES VALEURS A SUIVRE :

A WALL STREET

La Bourse de New York a fini en nette baisse mardi, les valeurs financières ayant souffert des résultats inférieurs aux attentes de Goldman Sachs tandis que les technologiques souffraient de la remontée des rendements obligataires.

L’indice Dow Jones a cédé 1,51%, ou 543,34 points, à 35.368,47, le Standard & Poor’s 500 a perdu 85,74 points (-1,84%) à 4.577,11 et le Nasdaq Composite a reculé de 386,86 points (-2,60%) à 14.506,90 points.

Le Nasdaq affiche désormais un repli de 9,7% par rapport à son record de clôture du 19 novembre et est donc très proche de la zone de correction, définie par une baisse de 10%, pour la première fois depuis le début de l’an dernier. Il a en outre fini sous sa moyenne mobile à 200 jours, un important seuil technique, pour la première fois depuis avril 2020.

Goldman Sachs a chuté de 6,97% après avoir publié un bénéfice trimestriel inférieur aux attentes. Dans son sillage, le S&P du secteur financier a perdu 2,3%.

Les contrats à terme sur les principaux indices suggèrent une poursuite du repli à l’ouverture.

EN ASIE

À la Bourse de Tokyo, l’indice Nikkei a perdu 2,8%, plombé tout à la fois par la baisse de Wall Street, la chute de 12,79% de Sony après l’annonce du rachat d’Activision Blizzard par Microsoft et celle de 4,97% de Toyota suite à l’abandon de sa prévision de production annuelle.

En Chine, le SSE Composite de Shanghai cède 0,62% et le CSI 300 1,01%. La séance est marquée entre autres par des prises de bénéfice sur le secteur des voitures électriques et celui de la santé.

CHANGES

Le dollar cède quelques fractions face aux autres grandes devises (-0,07%) mais conserve l’essentiel de ses gains de mardi, favorisés par la montée des rendements obligataires.

L’euro s’échange sous 1,1330 dollar après une chute de 0,7% mardi, sa plus forte baisse sur une séance depuis un mois.

La livre sterling recule elle aussi face au billet vert avant les chiffres de l’inflation britannique et sur fond de remise en cause de l’autorité de Boris Johnson à la tête du gouvernement britannique.

PÉTROLE

Les cours du pétrole montent pour la quatrième séance d’affilée et évoluent au plus haut depuis sept ans, la fermeture d’un oléoduc reliant l’Irak à la Turquie après une explosion d’origine indéterminée étant venue s’ajouter à la liste déjà longue des facteurs susceptibles de restreindre l’offre mondiale.

Le Brent gagne 1,33% à 88,67 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 1,44% à 86,66 dollars. L’un et l’autre ont atteint leur plus haut niveau depuis octobre 2014.

(Rédigé par Marc Angrand, avec Karen Brettell à New York)

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