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L’Europe reste dans le rouge, l’inflation à un niveau record

par Claude Chendjou

PARIS (Reuters) – Wall Street est attendue en légère hausse mercredi, tandis que les Bourses européennes évoluent dans le rouge à mi-séance, plombées par les craintes sur l’énergie et les chiffres de l’inflation dans la zone euro.

La hausse des prix à la consommation dans la région a inscrit en août un nouveau record sur un an, à 9,1%, selon la première estimation publiée mercredi par Eurostat, ce qui devrait conforter les arguments des dirigeants de la Banque centrale européenne partisans d’importantes hausses des taux d’intérêt. « Ces données alimentent les inquiétudes selon lesquelles les décideurs politiques de la BCE appliqueront une forte hausse de taux en septembre, malgré les incertitudes sur la sécurité énergétique », commente Susannah Streeter, analyste investments et marchés chez Hargreaves Lansdown.

À Paris, le CAC 40 fléchit de 0,53% à 6.177,18 vers 12h05 GMT. À Francfort, le Dax cède 0,16% et à Londres, le FTSE abandonne 1,14%.

L’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 recule de 0,67%, l’EuroStoxx 50 de la zone euro de 0,32% et le Stoxx 600 de 0,48%.

Les marchés d’actions en Europe enchaînent à ce stade une quatrième séance de baisse alors que la Russie a interrompu mercredi la fourniture de gaz naturel au Vieux Continent via le gazoduc Nord Stream 1.,

Cette nouvelle escalade dans le bras de fer économique opposant Moscou à Bruxelles attise les craintes de rationnement énergétique et de récession dans plusieurs pays de l’Union.

Les marchés monétaires tablent actuellement sur un relèvement du coût du crédit de 75 points de base en septembre aux Etats-Unis et en zone euro.

L’indice de la volatilité en Europe continue de progresser, à 28,43 points.

A New York, les futures sur indices signalent une ouverture de Wall Street en hausse de 0,07% pour le Dow Jones, de 0,39% pour le Standard & Poor’s 500 et de 0,75% pour le Nasdaq.

LES VALEURS À SUIVRE À WALL STREET

VALEURS EN EUROPE En Europe, la plus forte hausse sectorielle est pour les hautes technologies dont l’indice avance de 1,31%, tandis que le compartiment de l’énergie (-3,67%) accuse le plus important repli sur fond de risque accru de récession qui pourrait peser sur la demande.

Aux valeurs, Renault prend 1,38% après une information de Reuters selon laquelle le pôle thermique du groupe au losange pourrait accueillerait le constructeur automobile chinois Geely Automobile et une entreprise pétrolière.

UniCredit avance de 3,64%, la banque italienne ayant annoncé que la BCE a autorisé une deuxième tranche de rachat d’actions d’une valeur pouvant atteindre un milliard d’euros.

Côté baisse, TotalEnergies, en queue du CAC 40 parisien, reflue de 4,25%, tandis qu’Eni recule de 5,87% en réaction à l’annonce par le groupe italien d’une baisse de ses livraisons de gaz en provenance du géant russe Gazprom.

TAUX

Le rendement du Bund allemand à dix ans, référence pour la zone euro, prend environ deux points de base à 1,529% et celui à deux ans, avance de trois points à 1,176%.

Sur l’ensemble du mois d’août, ce dernier affiche pour le moment une progression de plus de 85 points, ce qui en représenterait sa plus forte hausse mensuelle depuis 1981, signe que les investisseurs se préparent à une période d’inflation et de taux d’intérêt élevés. Le dix ans, lui, a progressé à ce stade sur le mois de 65%, sa meilleure performance depuis 1990. Aux Etats-Unis, les rendements des Treasuries à dix ans et à deux ans progressent respectivement de 2,3 points à 3,1325% et 1,7 point à 3,4807%.

CHANGES

Aux changes, l’euro retombe sous la parité avec le dollar à 0,9993 (-0,19%) et s’achemine vers son troisième mois consécutif de baisse, la crise de l’énergie en Europe et le risque accru d’une récession en zone euro pesant sur le monnaie unique. Le dollar, en hausse de 0,2%, est de nouveau très proche de son pic de 20 ans inscrit lundi dans le sillage du discours de Jerome Powell à Jackson Hole.

PÉTROLE

Les cours pétroliers reculent alors que l’Opep+ a indiqué mercredi anticiper une offre excédentaire importante cette année, la hausse des prix et le resserrement monétaire des banques centrales pesant sur la demande.

Dans ce contexte, l’annonce par l’American Petroleum Institute (API) d’une diminution plus marquée qu’attendu des stocks d’essence et de produits distillés aux Etats-Unis est passée au second plan.

Le baril de Brent cède 3,33% à 96 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) abandonne 2,92% à 88,96 dollars.

(Rédigé par Claude Chendjou, édité par Jean-Stéphane Brosse)

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