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L’Europe finit dans le désordre, Wall Street soutenue par les résultats

Les Bourses européennes ont terminé mardi en ordre dispersé dans un contexte de prudence liée à l’inflation, tandis qu’à Wall Street les investisseurs ont choisi d’ignorer momentanément ce risque pour se concentrer sur les résultats et prévisions des entreprises, permettant aux indices américains d’évoluer dans le vert à mi-séance.

À Paris, le CAC 40 a terminé en baisse de 0,05% à 6.669,85 points. Le Footsie britannique a pris en revanche 0,19% et le Dax allemand 0,27%.

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L’indice EuroStoxx 50 a avancé de 0,37%, le FTSEurofirst 300 de 0,35% et le Stoxx 600 de 0,33%.

Depuis le coup d’envoi de la saison des résultats du troisième trimestre, les investisseurs sont partagés entre l’optimisme né de la publication des premiers comptes financiers et les indicateurs qui montrent une persistance des tensions inflationnistes aussi bien aux Etats-Unis qu’en Europe, ce qui pourrait conduire à une accélération du resserrement des politiques monétaires des banques centrales.

Les chiffres définitifs de l’inflation dans la zone euro en septembre seront connus mercredi. Le consensus fait état d’une hausse de 0,5% en rythme mensuel et 3,4% sur un an, un niveau bien au-dessus de l’objectif de 2% de la Banque centrale européenne.

François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, a cependant réaffirmé mardi que la poussée inflationniste actuelle, alimentée par la flambée des prix de l’énergie, resterait temporaire et qu’il n’y avait donc aucune raison pour que la BCE augmente ses taux d’intérêt d’ici à la fin de l’an prochain.

Aux Etats-Unis, après avoir pris connaissance des résultats supérieurs aux prévisions des grandes banques de Wall Street la semaine dernière, les investisseurs ont désormais le regard tourné vers les comptes des entreprises particulièrement exposées aux perturbations dans les chaînes d’approvisionnement mondiales, à la hausse des prix et aux pénuries de main d’oeuvre.

« Il semble que les résultats meilleurs que prévu des grandes banques américaines la semaine dernière ont encouragé certains acteurs du marché à commencer cette semaine à accroître leur exposition au risque, car ils sont peut-être devenus un peu plus optimistes pour le reste de la saison », note Charalambos Pissouros, directeur d’études chez JFD.

A WALL STREET

Au moment de la clôture en Europe, le Dow Jones avançait de 0,48%, le Standard & Poor’s 500 de 0,64% et le Nasdaq de 0,63%, les indices étant soutenues par les perspectives jugées encourageantes des entreprises.

Les analystes s’attendent à présent à une hausse de 32,4% des bénéfices des sociétés du S&P-500 par rapport au troisième trimestre 2020, selon les données de Refinitiv.

Huit des onze indices majeurs du S&P-500 évoluent dans le vert, le compartiment de la santé (+1,48%) étant en tête.

Aux valeurs, Johnson & Johnson, qui a relevé sa prévision de bénéfice ajusté pour cette année, gagne 2,89%, tandis que le groupe Travelers, considéré comme la référence pour le secteur de l’assurance dommages aux Etats-Unis, prend 2,70% à la faveur d’un bénéfice trimestriel meilleur que prévu..

Procter & Gamble (-1,56%) est en revanche sanctionné après son avertissement sur ses coûts et pèse sur l’indice sectoriel de la consommation de base qui recule de 0,33%.

 

VALEURS

En Europe, les résultats des entreprises animent aussi la tendance. Danone (-3,0%) a terminé en queue du CAC 40 après avoir mis en garde contre des pressions inflationnistes croissantes l’année prochaine à l’occasion de la publication de ses ventes trimestrielles.

L’équipementier télécoms suédois Ericsson a cédé 3,73% après avoir évoqué un repli de son activité en Chine et des perturbations dans sa chaîne d’approvisionnement.

Dans le secteur du transport aérien, IAG (-5,7%), maison mère de British Airways, et Air France-KLM (-3,3%) ont souffert respectivement d’un changement de recommandation et d’un abaissement d’objectif de cours de la part de Berenberg.

A Madrid, Iberdrola et Endesa ont gagné respectivement 2,68% et 1,90% après une information de presse selon laquelle le gouvernement espagnol envisage de réduire la retenue des bénéfices imposée aux compagnies d’électricité qui facturent des prix « raisonnables » aux consommateurs.

TAUX

Le rendement des Treasuries à dix ans avance de quatre points de base, autour de 1,6240%, en raison des anticipations de hausse de taux de la Fed.

Celui du dix ans allemand, référence pour la zone euro, a fini à -0,114%, soit une hausse de 3,4 points, malgré les propos de Philip Lane. L’économiste en chef de la BCE a déclaré, lors d’un événement en ligne, que les anticipations du marché en matière de taux ne cadraient pas avec les indications données par l’institution, qui ne prévoient pas de hausse de taux tant que l’inflation ne sera pas durablement revenue à 2%.

CHANGES

L’indice dollar, qui mesure les fluctuations du billet vert face à un panier de devises de référence, recule de 0,21%, à un creux de trois semaines, pénalisé par des anticipations de resserrement monétaire d’autres grandes banques centrales, comme la Banque d’Angleterre et la Banque de Réserve de Nouvelle-Zélande.

L’euro s’échange à 1,1630 dollar et la livre sterling à 1,3805 face à la devise américaine.

PÉTROLE

Les cours du pétrole, en hausse de près de 20% depuis début septembre, continuent de monter avec un baril de Brent à 85,03 dollars et celui du brut léger américain à 83,3 dollars.

(Reportage Claude Chendjou, édité par Bertrand Boucey)

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