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Le soulagement sur Omicron se confirme, les « techs » en vedette

par Marc Angrand

PARIS (Reuters) – Wall Street devrait poursuivre son rebond et les Bourses européennes accentuent leur progression à mi-séance mardi, les chiffres meilleurs qu’attendu des importations chinoises et de la production industrielle allemande confortant le rebond entamé la veille après des déclarations rassurantes sur le variant Omicron du coronavirus.

Les contrats à terme sur les principaux indices new-yorkais signalent une ouverture en hausse de 1,05% pour le Dow Jones, de 1,36% pour le Standard & Poor’s 500 et de 1,88% pour le Nasdaq.

À Paris, le CAC 40 gagne 2,36% à 7027,80 points vers 11h50 GMT et a désormais comblé le « trou d’air » déclenché le 26 novembre par l’irruption d’Omicron dans l’actualité. A Londres, le FTSE 100 prend 1,21% et à Francfort, le Dax avance de 2,17%.

L’indice EuroStoxx 50 est en hausse de 2,56%, le FTSEurofirst 300 de 1,89% et le Stoxx 600 de 1,99%, au plus haut depuis le 24 novembre et à moins de 3% de son record de la mi-novembre.

L’indice de volatilité de l’EuroStoxx 50 recule parallèlement de 14,76%, à 25,61 contre 33,1 au plus haut mardi dernier.

Le rebond est favorisé, comme lundi, par les déclarations encourageantes de responsables sanitaires sud-africains et américain sur l’absence de symptômes graves chez les personnes infectées par le variant Omicron, mais aussi de données rassurantes sur la conjoncture économique mondiale.

En Chine, la baisse du ratio de réserves des banques, qui devrait doper le crédit, a été applaudie par les marchés et les importations affichent un bond de 31,7%, bien plus marqué qu’attendu, en novembre tandis qu’en Allemagne, la production industrielle a augmenté de 2,8% en octobre, plus de trois fois supérieure au consensus.

L’indice ZEW du sentiment des investisseurs en Allemagne a en outre reculé moins qu’attendu ces dernières semaines, à 29,9 après 31,7 le mois dernier alors que le consensus Reuters le donnait à 25,1.

« L’appétit pour le risque s’améliore avec l’accumulation de preuves suggérant que le variant Omicron sera moins dommageable pour l’économie qu’on ne le supposait fin novembre », explique Neil Wilson, analyste de CMC Markets.

VALEURS EN EUROPE

Tous les grands secteurs de la cote européenne évoluent dans le vert à mi-séance mais la hausse est particulièrement marquée pour les matières premières, dont l’indice Stoxx prend 3,71%, et surtout pour celui des hautes technologies. (+3,97%).

Ce dernier profite entre autres du rebond des poids lourds chinois des « techs » après la baisse du taux de réserves obligatoires en Chine, « un signal d’assouplissement important qui renforce le scénario d’une reprise au premier semestre 2022 », expliquent les stratèges d’UBS dans leur note quotidienne.

Les fabricants de semi-conducteurs bénéficient également de l’annonce par Intel de son intention d’introduire en Bourse sa filiale Mobileye d’ici la mi-2022: ASML s’adjuge 5,42%, Infineon 4,22% et STMicroelectronics 4,06%. Intel gagnait plus de 7% dans les échanges en avant-Bourse à Wall Street.

Les chiffres de la balance commerciale chinoise avantagent par ailleurs les valeurs du luxe comme LVMH (+4,13%) ou Kering (+4,03%).

TAUX

Le retour vers les actifs risqués nuit aux emprunts d’Etat, avec à la clé une remontée des rendements: celui des bons du Trésor américain à dix ans s’affiche à 1,4376%, plus de dix points de base au-dessus du point bas touché vendredi, et son équivalent allemand, qui était tombé lundi au plus bas depuis trois mois, reprend 1,5 point à -0,373%.

Le dix ans français est quant à lui brièvement repassé en territoire positif.

CHANGES

Le dollar américain est quasiment stable face aux autres grandes devises (+0,03%) tandis que l’euro recule à 1,1254 dollar, toujours pénalisé par la perspective d’une remontée des taux d’intérêt de la Réserve fédérale bien avant ceux de la Banque centrale européenne (BCE).

Le regain d’optimisme sur la situation sanitaire profite parallèlement aux devises plus risquées, comme le dollar australien, soutenu par les déclarations de la banque centrale australienne: tout en laissant sa politique monétaire inchangée, la RBA a souligné que le variant Omicron ne devrait pas compromettre la reprise économique.

PÉTROLE

La hausse du marché pétrolier s’amplifie, portée à la fois par les nouvelles rassurantes sur le variant Omicron et par le blocage apparent des négociations internationales sur le programme nucléaire de l’Iran.

Le Brent gagne 2,75% à 75,09 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 3,32% à 71,80 dollars.

(Rédigé par Marc Angrand)

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