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Croissance vue à 0,1% au premier trimestre, sévère coup de frein envisageable

L’économie française devrait à peine progresser au premier trimestre et éviter de peu la récession, selon la prévision de croissance publiée lundi par la Banque de France, selon laquelle la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus pourrait entraîner un ralentissement potentiellement sévère.

Dans son enquête mensuelle de conjoncture pour février, la Banque de France a abaissé sa prévision de croissance du produit intérieur brut (PIB) de la France au premier trimestre à 0,1%, contre 0,3% précédemment.

Cette prévision, bien que reflétant une croissance très poussive, permettrait cependant à l’économie française d’éviter une récession – définie comme deux trimestres consécutifs de baisse du PIB – alors qu’elle a déjà enregistré une contraction de 0,1% du PIB au quatrième trimestre 2019, notamment sous l’effet des grèves dans les transports dans le cadre de la mobilisation contre la réforme des retraites.

Le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau a précisé dans une déclaration écrite que l’enquête de la banque centrale française réalisée fin février-début mars auprès de 8.500 entreprises met en évidence le « contraste » entre la production constatée en début d’année et « l’incertitude forte sur la production à venir liée au coronavirus. »

« Ce ralentissement est potentiellement sévère mais temporaire; sa durée dépendra des mesures sanitaires nécessaires en Chine comme en Europe », souligne-t-il.

Interrogé sur France Inter, Bruno Le Maire a pour sa part déclaré que la croissance de l’économie française en 2020 pourrait être inférieure à 1% en raison du coronavirus apparu en décembre en Chine.

Selon l’enquête de la Banque de France, près de 20% des chefs d’entreprise interrogés anticipent un impact de cette crise sanitaire sur leur activité à venir.

Les résultats présentent de fortes disparités: dans les secteurs les plus affectés, comme l’hébergement-restauration, les produits informatiques, électroniques et optiques ou encore le textile-cuir, 40% des patrons s’attendent à voir leur activité pénalisée.

Le bâtiment serait en revanche moins touché, avec seulement 15% des chefs d’entreprise s’attendant à ce que leur activité accuse le coup.

En dépit de ces anticipations moins optimistes, l’indice du climat des affaires dans l’industrie de la Banque de France est resté stable à 96 en février, tandis que celui du secteur des services a diminué à 96 (contre 98 en janvier), soit un plus bas depuis août 2016.

Chrétiens TV

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